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La ville de Dabou a été le théâtre du lancement officiel de la 25ᵉ édition de la Semaine Nationale de la Sécurité Routière, ce lundi 3 février 2025. Cet événement d’envergure, organisé par le ministère des Transports, a rassemblé les autorités locales, les forces de l’ordre, les acteurs du secteur routier et une forte délégation ministérielle . À travers cette initiative, le gouvernement entend renforcer la sensibilisation à la sécurité routière, avec pour thème ce mois : « Le bon état mécanique du véhicule, facteur de mobilité sûre ».
Dabou, un choix stratégique et symbolique. Dès l’ouverture de la cérémonie, le secrétaire général de la préfecture, représentant le préfet de région, a exprimé sa gratitude au ministre des Transports Amadou Koné pour avoir porté son choix sur Dabou. Située à proximité d’Abidjan et caractérisée par un trafic dense en raison de son activité économique, la ville représente un enjeu majeur en matière de sécurité routière.
Soulignant l’importance d’une meilleure régulation du transport dans la région, il a annoncé la mise en place d’un Comité Local de Sécurité Routière (CLSR). Il a également salué la nomination de Charles Korê comme premier Directeur Régional des Transports des Grands Ponts, un interlocuteur désormais dédié aux acteurs du transport. Avant de déclarer ouverte cette 25ᵉ édition, il a lancé un appel à l’esprit civique des usagers de la route, soulignant que chacun a un rôle à jouer dans la lutte contre les accidents de circulation.
Un appel à la responsabilité individuelle et collective
Dans son intervention, Étienne Kouakou, Directeur Général de l’Office de Sécurité Routière (OSER), a rappelé que la sécurité routière est une responsabilité partagée. Il a insisté sur la nécessité pour chaque citoyen de se sentir concerné afin de réduire le nombre d’accidents et de vies perdues sur les routes.
Revenant sur les récentes tragédies routières qui ont endeuillé de nombreuses familles, il a mis en exergue trois facteurs majeurs d’accidents : le facteur humain, l’état du véhicule et la route. Pour cette 25e édition, l’accent est mis sur l’état mécanique des véhicules, en raison de la persistance des pannes mécaniques, notamment des pneumatiques défectueux, des systèmes de freinage défaillants et des problèmes d’éclairage. Il a rappelé que malgré les actions de modernisation du parc automobile et le renforcement du contrôle technique, le non-respect des normes de sécurité par certains usagers demeure préoccupant.
« Nous devons être vigilants et adopter des comportements responsables : respecter les limitations de vitesse, porter la ceinture de sécurité, utiliser un casque pour les conducteurs de deux-roues et éviter la conduite sous l’emprise de l’alcool ou de la fatigue », a-t-il exhorté.
Un appel à la responsabilité individuelle et collective
Dans son intervention, Étienne Kouakou, Directeur Général de l’Office de Sécurité Routière (OSER), a rappelé que la sécurité routière est une responsabilité partagée. Il a insisté sur la nécessité pour chaque citoyen de se sentir concerné afin de réduire le nombre d’accidents et de vies perdues sur les routes.
Revenant sur les récentes tragédies routières qui ont endeuillé de nombreuses familles, il a mis en exergue trois facteurs majeurs d’accidents : le facteur humain, l’état du véhicule et la route. Pour cette 25e édition, l’accent est mis sur l’état mécanique des véhicules, en raison de la persistance des pannes mécaniques, notamment des pneumatiques défectueux, des systèmes de freinage défaillants et des problèmes d’éclairage. Il a rappelé que malgré les actions de modernisation du parc automobile et le renforcement du contrôle technique, le non-respect des normes de sécurité par certains usagers demeure préoccupant.
« Nous devons être vigilants et adopter des comportements responsables : respecter les limitations de vitesse, porter la ceinture de sécurité, utiliser un casque pour les conducteurs de deux-roues et éviter la conduite sous l’emprise de l’alcool ou de la fatigue », a-t-il exhorté.
Une administration engagée pour un transport plus sécurisé
Nommé récemment à la tête de la Direction Régionale des Transports des Grands Ponts, Charles Korê a profité de cette tribune pour exprimer sa gratitude au ministre Amadou Koné. Il a réaffirmé sa volonté de faire de la sécurité routière une priorité en mettant en place un système de transport performant et une administration des transports plus forte.
« Notre action sera axée sur l’éducation des usagers par l’information, la formation et la sensibilisation. Nous devons agir sur les comportements pour inverser la courbe des accidents », a-t-il déclaré, appelant conducteurs et piétons à plus de vigilance et de discipline sur la route.
Une sensibilisation renforcée pour sauver des vies
Intervenant au nom de la municipalité, Cissé Brahima, premier adjoint au maire de Dabou, a insisté sur l’importance de cette semaine de sensibilisation, rappelant que chaque accident de la route a des conséquences humaines, économiques et sociales.
« Nous devons redoubler d’efforts pour faire de nos routes des espaces sûrs pour tous. La prévention et le respect du code de la route sont nos meilleurs alliés dans cette lutte », a-t-il martelé, saluant le travail remarquable du ministère des Transports et l’implication des forces de l’ordre, des associations et des partenaires engagés dans cette cause.
Un engagement national pour la sécurité routière
Instituée par le Conseil des ministres du 18 janvier 2023, la Semaine Nationale de la Sécurité Routière s’inscrit dans le cadre de la Stratégie Nationale de Sécurité Routière (SNSR) 2021-2025. Pendant sept jours, les acteurs du transport, appuyés par les forces de sécurité et l’OSER, mèneront des campagnes de sensibilisation intensives sur les axes accidentogènes du pays.
À Dabou, comme partout ailleurs en Côte d’Ivoire, cette initiative ambitionne de changer les comportements et renforcer la culture de la prudence sur la route. L’objectif est clair : réduire le nombre d’accidents et protéger des vies.
Sercom Ministère des Transports
