En prélude au premier sommet mondial sur l’investissement dans les secteurs du coton et les textiles, en 2026, en Côte d’Ivoire, l’ambassadeur, Aly Touré multiplie des missions de travail et de prospection.
De la Suisse en Allemagne. Et ce n’est sans doute pas tout. Son Excellence Monsieur Aly Touré, représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des organisations internationales des produits de base à Londres, tourne. Et fait tourner son intellect. Et ce, en prélude au premier sommet mondial sur l’investissement dans les secteurs du coton et les textiles qui se tiendra en Côte d’Ivoire en 2026.
Après la Suisse, le diplômate ivoirien était à Brême, en Allemagne, du 3 au 4 septembre 2025 dans l’optique de ce sommet mondial. Il y a rencontré des acteurs clés de la chaîne de valeur de l’Allemagne.
L’objectif, informer d’abord ces acteurs de la tenue du sommet mondial sur le sol ivoirien. Ensuite explorer, au cas échéant, des pistes plausibles de collaboration entre la Côte d’Ivoire, 4ème producteur du coton en Afrique de l’ouest, et l’Allemagne dans ce domaine précis.
Pour cette mission hautement diplomatique, l’ambassadeur Aly Touré s’est logiquement fait épauler par SEM Abdallah Azize Diakité, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Côte d’Ivoire auprès de la République fédérale d’Allemagne. Qui a facilité tous les contacts liés à ces rencontres de travail.
Reçue par la Bourse du Coton de Brême, la délégation ivoirienne s’est entretenue avec de hautes personnalités du secteur Allemand en l’occurrence, Fritz Grobien et Jens Wirth, respectivement président et directeur général de la Bourse du Coton de Brême qui a vu le jour en 1092.
Au terme des échanges, autorités ivoiriennes et allemandes ont pris la résolution qu’une mission soit effectuée de la Côte d’Ivoire à Brême, en Allemagne. Aux fins d’explorer des pistes liées à la formation des cadres, aux renforcements des capacités et une possible collaboration entre les centres de recherches, dans le domaine du coton, de la Côte d’Ivoire et de l’Allemagne.
Quand on sait la différence de niveau entre la Côte d’Ivoire, 4ème producteur du coton en Afrique de l’ouest, et la Chine, premier producteur mondial, organiser un sommet mondial en Côte d’Ivoire est une aubaine à saisir pour renforcer ses acquis, apprendre des gros producteurs pour pouvoir explorer de nouveaux horizons.
Tibet Kipré