Jadis capitale du grand yacoubadougou Paris, ou des 18 montagnes, la ville de Man a aujourd’hui mal de ses routes. En cette période de l’année ou la pluie ne s’arrête pas, la population n’en peut plus. Elle nenace de marcher sur la Mairie et la préfecture si rien n’est fait pour faire avancer les choses.
A Man , tout le monde sait que la ville souffre d’un problème criard de routes urbaines. A part la voie centrale qui part du quartier Doyagouiné à la gare de Facobly et celle allant de l’ancien cinéma Olympia au quartier Libreville bitumées, plus de voie praticable. Toutes les routes secondaires qui devraient permettre une fluidité dans la circulation, tant en engins qu’à pied, sont complètement abîmés. Ce qui fait qu’en saison sèche, ces routes sont très poussiéreuses. En saison pluvieuse, les nids de poules, les grandes crevasses et la boue font la loi sur ces routes, à tel point qu’il est impossible de sortir de chez soi quand il pleut.
La route allant du carrefour préfecture au quartier lycée fait plus que pitié. Cette voie non bitumé malgré les interminables promesses, est en saison sèche, comme un escalier qui peut faire avorter une femme en début de grossesse. En saison pluvieuse, elle ressemble à une véritable marre qui englouti véhicules, motos et piétons. Les populations riveraines des quartiers Club, Lycée et Camp Séa qui ont du mal a rallier la ville, n’en peuvent plus. Ils menacent de marcher dans les jours à venir sur la Mairie et la préfecture. Ce qui permettrait l’élaboration de d’un plan Marchal pour cette voie qui n’a que trop souffert.
A cela s’ajoute la voie allant de la pharmacie Lymania au quartier Koko en passant par le lac. Elle est couverte de boue au point les quelques commerçants des environs ont de nombreux soucis pour se taper des clients. Vivement que la Mairie fasse quelque chose pour sa ville, jadis hautement touristique et qui sombre…
Doumbia Balla Moïse
