Edith Dénégnan, l’une des trois cyberactivites ivoiriens, poursuivis par l’Etat de Côte d’Ivoire à la suite de ce qu’il convient d’appeler « affaire de la valise présidentielle de Ouattara » pourrait ne pas être physiquement présente à l’audience de cette affaire le 1er octobre 2019 au tribunal de Paris. Pour cause, depuis le jeudi 25 juillet 2019, elle est aux mains de la police Marocaine et pourrait être extradée dans les prochains jours en Côte d’Ivoire où la justice ivoirienne pourrait ouvrir un dossier à son encontre par rapport à cette affaire de valises.
Selon les informations en notre possession, la cyberactiviste pro-Gbagbo, sous contrôle judiciaire en France justement dans le cadre de cette affaire de valise, s’est rendue 10 jours plus tôt au Maroc pour des raisons de famille.
C’est après donc son séjour, alors qu’elle était à l’aéroport international de Casablanca où elle devait prendre son vol pour Paris, qu’elle a été interpellée par la police nationale qui l’a aussitôt coupée de tout contact. C’est seulement le lundi 29 juillet 2019 que face aux recherches engagées dans tous les sens par ses camarades activistes, il a été su que Mlle Dénégnan était arrêtée.
Aux premières nouvelles, elle serait accusée de détention de drogue. Mais d’autres sources indiquent que, c’est informé de sa présence, que les autorités ivoiriennes ont demandé son interpellation.
A Paris, les enfants d’Edith, attendant le retour de maman sont inconsolables.
Blaise BONSIE