Il est officiellement investi. Et Jean Paul Oro, président des journalistes ivoiriens de France (UJIF), élu pour un mandat de deux ans, a davantage les mains libres. Et la légitimité achevée pour exercer pleinement le pouvoir à lui confié par les journalistes ivoiriens de France à travers leur union, l’UJIF. C’était hier samedi 8 février 2020, à Noisy le sec.
Ce samedi, moins que le jour de son élection à proprement parler, le 26 mai 2019, JPO était moins tendu. Moins stressé. Certes, Hier, il s’efforçait de camoufler la palpable émotion qui le rattrapait par moments, mais il s’en est mieux tiré que dans la salle de l’Ageca où il avait dû écraser quelques larmes au sortir d’une victoire sur laquelle il lui était difficile de parier.
Devant un parterre d’invités de marques, il a su maîtriser ses pulsions pour ne pas céder à l’émotion. Pari réussi.
Hier encore, il est revenu à la charge, comme un bon pédagogue pour qui la répétition n’est jamais vaine. Sans doute que son passé de prof de philo y est pour quelque chose. Et il répéta à ses confrères journalistes, après son ̂investiture. Membres du bureau ou non: » Ne me lâchez pas ». Au de-là de la simple interpellation que recquiert cette phrase, elle appelle à l’union sacrée autour de lui. En dépit des divergences de vue qui peuvent toujours émailler la vie d’une union.
Les journalistes ivoiriens de France ont honoré de leurs présences cette cérémonie d’investiture. Une quinzaine a effectué le déplacement de la salle des activités de Noisy le sec. Tous autant ils étaient, ils étaient parés d’une écharpe en pagne pour les distinguer
du grand public. Oeuvre de la consoeur, Linda de Linsley, secrétaire à l’organisation. Qui a animé la soirée en compagnie du célèbre journaliste Ivoirien, Ephrem Youkpo.
JPO ne s’est pas arrêté à la simple adresse aux journalistes. Il a jeté un pavé dans la marre aux politiques. Mais avec le bon ton. » Chers responsables politiques, regardez la symbiose dans cette salle. Il n’y a aucune connotation politique. On est tous en phase ce soir. C’est cela la Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens ont besoin de se parler à nouveau. Alors les hommes politiques, faites-nous rêver à nouveau comme par le passé où il n’y avait pas de barrières entre les Ivoiriens quelles que soient leurs régions ou religions » Une plaidoirie appréciée à sa juste valeur par une assemblée qui en a saisi la teneur et la pertinence des mots choisis.
C’est clair désormais. Jean Paul Oro entame officiellement son second mandat de deux ans à la tête de l’UJIF. Pour ce challenge, ii est accompagné par une équipe restreinte de six (6) membres dont lui-même.
Une investiture qui a vu l’apparition d’un masque traditionnel. Un appel aux ancêtres sans doute pour « sécuriser » ce mandat dont l’acquisition n’a pas été un jeu d’enfant. Et qui a suscité une levée de boucliers à un moment donné.
Tout est fonc bien qui finit bien. JPO a tenu à remercier tous ceux qui ont effectué le déplacement. Avec en prime, sa famille biologique, sa femme, les artistes et Organisations de la société civile. C’est par un cocktail dînatoire que la cérémonie a pris fin.
Inv̂estis, Oro et son équipe savent l’attente et l’ampleur de la tâche qui les attendent sur le terrain.
T.K
Bureau exécutif de l’UJIF
Président
Jean-Paul Pro
Vice-président
Tidiane Houla
Secrétaire général
Blaise Bonsie
S.G adjoint
Tibet Kipré
Secrétaire à l’organisation
Linda de Linsley
Trésorier
Guesler