Après l’affaire de l’oppologie de viol sur une chaîne de télévision en Côte d’Ivoire, une autre affaire de viol secoue la toile ces dernières heures. Celle dans laquelle serait impliquée Kouadio Konan Bertin dit KKB.
Face aux graves accusations portées contre le ministre ivoirien de la Réconciliation, de nombreuses interrogations se posent sur son sort dans le gouvernement.
Selon un proche de l’artiste Ivoiro-Camerounaise Sophie Dencia en la personne de DDM, les faits remontent au mois d’avril.
» Sophie vit avec son petit Ami Kamagate depuis peu a Abidjan après son retour de la France, elle a fait la connaissance du ministre de la réconciliation nationale, Konan Kouadio Bertin qui a même accepté en 2019 d’être le parrain de sa dédicace de l’album « Faut pas touché » à Yopougon. Selon Sophie qui ne me cache rien, le ministre lui aurait fait des avances. Depuis sa nommination à la tête du ministère de la réconciliation nationale, elle se retrouve dans toutes les tournées du ministre que ce soit à Abidjan, comme à l’intérieur du pays même à l’extérieur », a-t-elle expliqué avant de poursuivre.
» Un jour elle m’a fait savoir qu’elle partait en Tunisie, j’ai demandé pourquoi faire ? Elle qui ne me cache rien, n’a pas jugé bon cette fois ci de me dire quelque chose jusqu’à ce que j’apprenne cette histoire qui me laisse sur ma fin », a expliqué son ami DDM.
Une autre source proche de Kamagaté, le petit ami de Sophie donne des détails sur comment l’information a gagné du terrain.
« Il a quelques semaines j’ai appris que mon ami « Kam » et sa petite amie Sophie avaient une histoire avec un ministre, moi même j’avais peur pour eux jusqu’à ce que l’on me rassure que c’est le ministre lui même qui était dans les ennuis qui aurait plaidé auprès de Sophie et de Kamagaté en promettant la somme de 20 millions de FCFA, une somme qu’ils ont refusé », explique Soum Isma un proche de Kamagaté.
« C’est un autre ami qui a mis Kam en contact avec Zasso Patrick dit en global qui connaît bien le ministre et qui devait servir d’intermédiaire. C’est à la suite de cela que Zasso aurait informé l’avatar Chris Yapi vu que les 250 millions demandé par Sophie et son petit ami n’était plus à l’ordre du jour chez le ministre KKB. Chris Yapi a pris tout son temps pour divulguer le nom du ministre pour lui laisser le temps de remettre l’argent à se partager entre Sophie, Kamagaté, Zasso Patrick et Chris Yapi, chose qui n’a pas été faite qui a fait déborder l’eau dans le vase », a conclu cet autre témoin.
Viol où chantage financier ? Il y a encore beaucoup de zones d’ombre.
Et le moins que l’on puisse espérer, c’est que le candidat malheureux à l’élection présidentielle d’octobre 2020 vienne défendre son honneur en donnant, si possible, sa version des faits pour que cette affaire de viol soit définitivement close.
Sur sa page Facebook, l’ancien Député de Port-Bouët indique que « ce mardi 28 septembre 2021, après le JT de 20h, précisément à 20h50, je serai en direct sur la RTI 1, dans le cadre de l’émission-débat « RTI 1 Reçoit ». Je serai interrogé sur le thème : Réconciliation et Cohésion Nationale : défis et espoirs pour une Côte d’Ivoire solidaire ». L’occasion sera donc opportune pour l’ancien président des jeunes du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), de faire taire tout ce qui se raconte à son sujet.
En attendant, l’affaire fait grand bruit sur les réseaux sociaux. Et pour le juriste Arsène Touho, « les accusations d’une femme présumée victime de viol de la part d’une autorité politique, peuvent émouvoir l’opinion, mais elles n’ont ni valeur d’enquête, ni valeur de vérité. Il ne s’agit que d’allegations qui demeurent comme telles jusqu’à preuve du contraire. Le Ministre KKB est présumé innocent jusqu’à ce que la preuve soit établie qu’il a eu des rapports sexuels non consentis avec cette dame. C’est ça qu’on appelle le viol ».
Silvère Bossiei