L’opération d’enrôlement sur la liste électorale a pris fin ce dimanche 24 juin sur fond de tension, de corruption et de boycott.
L’opération d’enrôlement sur la liste électorale débutée le 18 juin, a prit fin officiellement ce dimanche 24 juin. A Yopougon, il n’y a pas eu d’engouement, les bureaux d’enrôlement étaient pratiquement vides. La raison, est que dans cette commune bastion du Front populaire ivoirien, les militants de ce parti ont respecté le mot d’ordre de boycott lancé par la coalition Ensemble pour la Souveraineté et la Démocratie (EDS) dont fait parti l’aile radicale du parti de Gbagbo conduit par Aboudramane Sangaré.
Un autre fait qui a plombé l’opération c’est le manque de pièces d’identité car ils sont nombreux ceux qui ne possèdent pas de pièces national d’identité, et surtout l’insuffisance d’informations sur les pièces à fournir pour prendre part au processus. Au plateau par contre la tension était vive entre les candidats à l’enrôlement. Les centres étaient pris d’assaut par de nombreuses personnes. Le convoyage d’électeurs a fait rage dans cette commune. L’insuffisance de centres d’enrôlement et de machines quelques fois défectueuses ont aussi entaché l’opération. En tout cas les potentiels candidats ont convoyé les électeurs moyennant de l’argent, une pratique devenue pratiquement une institution en Côte d’Ivoire. Des tensions ont été signalés aussi à Lakota et à Vavoua .
Albert Zatté