20 juillet 2012- 20 juillet 2019, cela fait 07 ans que le camp des refugiés de Nahibly, situé dans la ville de Duekoué (ouest) a été l’objet d’une attaque meurtrière sans pareil de la part des forces républicaine (frci) et des supplétifs dozos (chasseurs traditionnels proche du pouvoir ivoirien).
Une attaque qui a fait plus de 50 morts selon des sources proches de la croix rouge locale et dont le bilan s’est alourdi deux jours plus tard après la découverte de 230 corps lors des fouilles. Tous appartenant en majorité à l’ethnie guéré. Ils avaient fuit les combats lors de la crise poste électorale de 2011 pour trouver refuse dans ce camp sous contrôle de soldats de l’ex opération de Nations Unis en côte d’ivoire (onuci). Malheureusement, ils seront assassinés froidement sous les yeux et à la barbe des soldats onusiens et des autorités administratives de ville par les partisans du président Alassane Ouattara qui ont laissé faire.
En ce jour anniversaire de ces événements douloureux, l’honorable Simon Doho, député du Bangolo sous- préfecture et fils de la région, à tenu à rendre un vibrant hommage aux victimes de cette attaque sanglante au travers d’un poème dont une copie nous est parvenue. L’homme retient de ces 7 ans de douleurs que « Nahibly est le symbole de la haine et de l’abandon d’un peuple en détresse devant des fauves affamés de richesse d’autrui ; un peuple livré à un bourreau, insulté, battu, bafoué, humilié, brulé, assassiné et traîné dans l’opprobre ; ses corps souillés disparu à jamais » et pour qui la justice se fait attendre.
Simon Doho a appelé tous les fils et filles du Guémon à marquer d’une pierre blanche cette date dans le recueillement et la prière pour le repos de l’âme des disparus. Loin de tout esprit revanchard, le tout nouveau coordonateur régional du parti démocratique de côte d’ivoire (Pdci- Rda) souhaite que cette douleur fasse « éclore un nouveau peuple et une nouvelle espérance comme tous les peuples du monde qui ont subi les atrocités ».
« Ta flamme, celle qui t’a consumée, fera jaillir en nous un fleuve de liberté. Aujourd’hui, dans nos cœurs retentit une hymne à l’espoir d’une Côte d’Ivoire nouvelle, fraternelle, nourrie par la douleur profonde de notre peuple ; ta flamme brillera toujours dans nos cœurs ensanglantés, nos cœurs et nos corps en peine », a fait savoir le député du grand Zibiao.
Francioly TIMBO