Le vendredi 29 août 2025 à la Mairie de Duekoué, à quelques mois du lancement de la campagne agricole 2025-2026, la distribution de produits phytosanitaires à plus de 400 producteurs de cacao pour entretenir au moins 2000 Ha de plantations dans les régions du Cavally et du Guémon a mis en lumière, la place prépondérante de l’Organisation Interprofessionnelle Agricole (OIA) de la filière café-cacao en Côte d’Ivoire.
437 producteurs de cacao du Cavally et du Guémon soulagés
Dans les régions du Guémon et du Cavally, 437 producteurs de cacao ont bénéficié de produits phytosanitaires, sésames utiles pour traiter au moins 2000 Ha de plantations, dans la perspective de maximiser en qualité et en quantité leurs productions durant la saison agricole 2025-2026.
La création de l’OIA saluée par les producteurs
Cette initiative de l’OIA a vivement été saluée à sa juste valeur par les planteurs du Cavally et du Guémon.
À cette occasion, M. Seydou Kiébré, délégué régional et vice-président de l’OIA a expliqué le mécanisme de mise en place du collège des producteurs, ainsi que le rôle de l’interprofession agricole qui est une initiative de l’Organisation nationale des producteurs de café cacao de côte d’Ivoire (ONPCC-CI),
appuyée par le Conseil Café-Cacao, pour améliorer le traitement des vergers et renforcer la production cacaoyère en Côte d’Ivoire.
Contexte national de la création de l’OIA café-cacao
La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, a initié la création de cette interprofession café-cacao pour une gouvernance plus inclusive et un avenir stable pour la filière. Cette organisation rassemble les différents maillons de la chaîne de valeur du café et du cacao, depuis les producteurs jusqu’aux transformateurs et exportateurs.
Créée le 19 août 2025 à Yamoussoukro, l’OIA est dirigée par M. Issiaka Diakité. Elle a pour but entre autres, d’unir l’ensemble des acteurs (producteurs, acheteurs, transformateurs, etc.), pour renforcer la cohésion, promouvoir la qualité et la compétitivité des produits ivoiriens. En outre, elle améliore la régulation et assure la durabilité de cette filière stratégique pour l’économie nationale. Par ailleurs, elle accroît la visibilité et la compétitivité des filières ivoiriennes, renforce la transparence et la coordination entre les acteurs et améliore la valorisation et la régulation des produits sur les marchés.
Nunva PIERROT