Messi retrouve son trône et s’isole un peu plus dans l’Histoire.
Avec cette distinction, l’Argentin établit un nouveau record absolu et devance une fois de plus Cristiano Ronaldo. Il vient récompenser une année 2019 encore ahurissante d’un point de vue personnel. Le génie argentin devance le Néerlandais Virgil van Dijk et le Portugais au classement.
Il reprend les devants. Lionel Messi compte aujourd’hui un Ballon d’Or de plus que son grand rival Cristiano Ronaldo. Ce lundi à Paris, au terme d’une soirée de gala au Théâtre du Châtelet, la « Pulga » a reçu son sixième Ballon d’Or. Déjà lauréat du prix Fifa The Best cette année, l’Argentin entre encore un peu
Le Ballon d’Or redevient le bien de l’infernal tandem argentino-portugais
Dix ans et un jour après son premier Ballon d’Or, Lionel Messi construit un peu plus sa légende. Et pourtant, son année 2019 n’a pas été parfaite. Il a même eu son lot de déceptions. Il a ainsi échoué en demi-finales de la C1 après avoir été incapable d’empêcher le naufrage de son Barça à Anfield face aux Reds (4-0). Et a vu ses rêves de grandeur avec l’Argentine s’envoler encore une fois en Copa America. Mais son année ne se résume pas à ces échecs, loin de là.
Champion d’Espagne, meilleur buteur de la Liga (36 buts) et de la Ligue des champions (12 buts), Soulier d’Or européen, le natif de Rosario a bien rempli son année. Et a surtout profité de ces douze derniers mois pour rappeler qu’il restait un joueur à part. Un extraterrestre qui peut renverser une partie à tout moment. Il reprend ainsi un bien qu’il l’avait fui depuis 2015. Et ferme la courte parenthèse ouverte par Luka Modric pour retrouver une constante.
Le Croate avait stoppé dix années de règne ininterrompu et partagé par Lionel Messi et Cristiano Ronaldo. Pour la 11e fois en 12 ans, le Ballon d’Or est à nouveau la propriété de l’infernal tandem argentino-portugais. Avec le roi Messi de retour sur la première marche. Dans tous les sens du terme. Devant Ronaldo dans l’histoire. Et au nez et à la barbe des Reds, qui l’avaient stoppé en C1. Ce Ballon d’Or a un petit goût de revanche pour l’Argentin.
plus dans l’Histoire.
En 2012, il avait déjà été le premier à enlever ce prestigieux trophée quatre fois, puis il avait été le premier à cinq trophées dorés en 2015. Le voilà, tout seul avec six avec ses sacres de 2009, 2010, 2011, 2012, 2015 et 2019 donc ! L’Argentin de 32 ans devance Virgil van Dijk et Cristiano Ronaldo sur le podium. Sadio Mané termine 4e.
L’émiettement des voix de Liverpool a pesé
Le collectif des Reds a d’ailleurs pesé de tout son poids dans cette élection. Avec Virgil van Dijk, Mohamed Salah et Sadio Mané dans le Top 5, le tir groupé de Liverpool est impressionnant. Mais les voix des journalistes qui voulaient souligner la belle performance des Reds se sont dispersées. Et ont sûrement privé Virgil van Dijk de ce titre honorifique du meilleur joueur du monde, comme pour Antoine Griezmann l’année dernière après le sacre mondial des Bleus.
Meilleur joueur de la finale de la C1, meilleur joueur de l’UEFA et meilleur joueur de Premier League, le roc néerlandais, qui s’impose comme la référence mondiale à son poste, échoue de peu pour devenir le quatrième défenseur sacré dans l’histoire après Franz Beckenbauer (1972, 1976), Matthias Sammer (1996) et Fabio Cannavaro (2006). Car pendant ce temps-là, Lionel Messi, en pleine lumière dans un Barça qu’il porte sur ses épaules et au rythme de ses exploits, a ratissé large.
Le Ballon d’Or redevient le bien de l’infernal tandem argentino-portugais
Dix ans et un jour après son premier Ballon d’Or, Lionel Messi construit un peu plus sa légende. Et pourtant, son année 2019 n’a pas été parfaite. Il a même eu son lot de déceptions. Il a ainsi échoué en demi-finales de la C1 après avoir été incapable d’empêcher le naufrage de son Barça à Anfield face aux Reds (4-0). Et a vu ses rêves de grandeur avec l’Argentine s’envoler encore une fois en Copa America. Mais son année ne se résume pas à ces échecs, loin de là.
Champion d’Espagne, meilleur buteur de la Liga (36 buts) et de la Ligue des champions (12 buts), Soulier d’Or européen, le natif de Rosario a bien rempli son année. Et a surtout profité de ces douze derniers mois pour rappeler qu’il restait un joueur à part. Un extraterrestre qui peut renverser une partie à tout moment. Il reprend ainsi un bien qu’il l’avait fui depuis 2015. Et ferme la courte parenthèse ouverte par Luka Modric pour retrouver une constante.
Le Croate avait stoppé dix années de règne ininterrompu et partagé par Lionel Messi et Cristiano Ronaldo. Pour la 11e fois en 12 ans, le Ballon d’Or est à nouveau la propriété de l’infernal tandem argentino-portugais. Avec le roi Messi de retour sur la première marche. Dans tous les sens du terme. Devant Ronaldo dans l’histoire. Et au nez et à la barbe des Reds, qui l’avaient stoppé en C1. Ce Ballon d’Or a un petit goût de revanche pour l’Argentin.