Le 1 février dernier, la sortie médiatique de la société DIPIMO, entreprise de travaux publics en charge de la construction du marché Gouro d’Adjamé relative à des manoeuvres jugées claires-obscures de certains collaborateurs du Maire d’Adjamé est révélatrice d’une crise entre sa direction et cette administration décentralisée.
Dans sa déclaration liminaire, par le biais de son service communication, elle a fait une lumière sur les récents événements survenus le 30 janvier 2025, à Adjamé.
D’abord, elle a réaffirmé ses liens solides d’avec la Coopérative du marché Gouro d’Adjamé (COMAGOA).
Poursuivant, elle a dénoncé au passage la tenue d’une manifestation simulée par des femmes non membres de cette coopérative. Lesquelles ont été conduites par une conseillère municipale d’Adjamé appuyée par la police municipale, dans le but d’accéder au site des travaux en cours, sans motifs valables.
En raison de la fermeture temporaire du chantier par le Maire d’Adjamé, pour troubles à l’ordre public, la Société DIPIMO a émis la possibilité d’intenter une action judiciaire, au besoin, pour contester cette décision afin que justice soit rendue.
Toutefois, la direction de la société DIPIMO a plaidé pour le maintien d’un environnement de travail sain afin de sauver les emplois de nombre de jeunes Ivoiriens recrutés dans la mise en oeuvre de ce projet et, de préserver aussi, le bénéfice des femmes de la COMAGOA.
Les deux parties pourront-elles accorder leur violon pour achever la construction de ce marché far d’Abidjan?
En de telles circonstances, « seul le dialogue doit avoir droit de cité », a fait savoir un conseiller juridirique.
Nunva Pierrot