Le duc de Sussex doit se rendre en Afrique du Sud, au Botswana, en Angola et au Malawi. Son épouse et son fils de 4 mois, Archie, sont du voyage.
Le prince Harry, son épouse, Meghan, et leur bébé, Archie, âgé de 4 mois, effectuent à partir du lundi 23 septembre en Afrique australe leur première visite officielle en famille depuis la naissance de leur fils. Le duc et la duchesse de Sussex débuteront leur voyage de dix jours dans la ville sud-africaine du Cap (sud-ouest), une destination prisée des touristes pour ses immenses plages et ses vignobles, mais gangrenée par des violences de gangs dans les townships.
Pour certains en Afrique du Sud, la présence de Meghan – une Américaine métisse descendante d’esclaves du côté de sa mère – pourrait faire de cette visite un événement particulièrement spécial. « Notre famille va réaliser son premier voyage officiel en Afrique, une région du monde qui, au cours des deux dernières décennies, a été ma deuxième maison », a écrit récemment Harry, 35 ans, sur son compte Instagram. « J’ai hâte de faire découvrir l’Afrique du Sud à mon épouse et à mon fils », a-t-il ajouté.
Le temps fort de leur séjour au Cap sera la rencontre, mercredi, avec le Prix Nobel de la paix Desmond Tutu, l’une des personnalités incontournables de la lutte contre l’apartheid et ami proche du premier président sud-africain noir, Nelson Mandela.
Sur les pas de sa mère
A compter de jeudi, le prince poursuivra sa tournée en solo au Botswana, en Angola et au Malawi. Son épouse restera avec Archie en Afrique du Sud pour d’autres engagements. Au Botswana, qui abrite un tiers des éléphants sauvages du continent, Harry s’intéressera à la protection de la faune, un sujet qui lui tient à cœur. Le pays, réputé pour ses safaris de luxe, est aussi un lieu cher au jeune couple. En 2016, « j’ai réussi à la persuader [Meghan] de venir me rejoindre au Botswana. Et on a campé sous les étoiles », avait raconté Harry à la BBC lors de l’officialisation de leurs fiançailles.
Le prince se rendra ensuite en Angola, où il marchera sur les pas de sa mère, Diana, qui s’était engagée contre les mines antipersonnel dans ce pays en 1997, quelques mois avant sa mort dans un accident de voiture à Paris. Harry avait alors 12 ans, son frère aîné William (deuxième dans l’ordre de succession au trône) 15 ans. En Angola, le prince Harry doit visiter un programme de déminage à Huambo (centre-ouest) et un hôpital orthopédique. Plus d’un million de mines antipersonnel ont été déposées pendant les vingt-sept ans de la guerre civile (1975-2002) dans ce pays.
Après un entretien avec le président angolais, Joao Lourenço, le 28 septembre, le prince Harry poursuivra sa tournée par une escale au Malawi pour visiter des programmes de santé et de lutte contre le braconnage. Le duc et la duchesse de Sussex concluront leur tournée le 2 octobre en Afrique du Sud par une rencontre avec Graça Machel, l’épouse de feu Nelson Mandela, et un entretien avec le président sud-africain, Cyril Ramaphosa.
Voyage en avion de ligne
Trois des quatre pays visités par Harry – l’Afrique du Sud, le Botswana et le Malawi – sont membres du Commonwealth. L’Angola, pays lusophone, est, lui, candidat pour rejoindre l’organisation, qui regroupe à ce jour 53 pays anciennement colonisés par le Royaume-Uni.
Après leur mariage en mai 2018, Harry et Meghan, qui avaient fait un voyage officiel dans le Pacifique l’an dernier, ont gardé un profil bas depuis la naissance de leur fils, en mai de cette année, soucieux de préserver leur vie privée. Les photos d’Archie, septième dans l’ordre de succession au trône britannique, sont très rares. Les photographes seront donc à pied d’œuvre pour immortaliser des portraits de famille sur le sol africain.
Harry et Meghan ont été récemment pointés du doigt pour avoir effectué des voyages en jet privé et fait faire des travaux coûteux, de l’ordre de 2,7 millions d’euros, dans leur nouvelle résidence, aux frais du contribuable. Selon le magazine Vogue, ils prendront un avion de ligne pour rejoindre l’Afrique du Sud.