En marge des conférences et des sessions plénières, l’entrepreneur Foued Kamel avance au pas de course. Il veut montrer aux Japonais présents à la Ticad, son prototype d’un avion amphibien, exposé en taille réelle dans le jardin la cité de la culture à Tunis : « Notre avion, il peut voler jusqu’à 1600 kilomètres 8 heures et il peut amerrir sur la mer dans les zones calmes. » Lui et son frère, fondateurs de la startup tunisienne d’avions légers Avionav, espèrent conquérir un nouveau marché, le territoire nippon. « On cherche des clients et des nouveaux marchés parce que l’investissement est déjà fait et nous avons beaucoup investi dans la technologie, dans la conception », explique Foued Kamel.
Les entreprises africaines attirent les investisseurs japonais
Mary Mwangui, une entrepreneuse kényane à la tête de Data Integrated Limited, une start-up spécialisée dans les solutions digitales pour le système de transports publics, a pu développer son projet grâce à un partenariat japonais : « Notre partenariat avec Toyota est très large, ils nous ont financé d’une part et surtout, nous construisons des solutions digitales qui marchent aussi avec leur écosystème, donc lorsque nous commercialisons notre produit, nous pouvons aussi collaborer avec Toyota et attirer leurs clients. »
Et le continent africain est très attractif pour le secteur privé japonais. En 2021, les montants investis dans les startups du continent ont triplé par rapport à 2020 et les nouvelles entreprises ne cessent de se créer.
Source : RFI