« CAP-Côte d’Ivoire va être un cadre permanent non idéologique de concertation et d’échanges des partis politiques dans l’opposition, en vue de déterminer et de mettre en œuvre des actions unitaires pour obtenir la réforme du système électoral ivoirien. C’est à ce prix que la paix règnera dans notre nation », a déclaré lundi 10 mars 2025 au siège du PDCI à Cocody Simone Ehivet Gbagbo pour justifier la création de la Coalition pour une Alternative Pacifique en Côte-d’Ivoire (CAP-Côte d’Ivoire). C’était la cérémonie du lancement officielle de la Coalition. La présidente du Mouvement des Générations Capables(MGC) étaient aux côtés de Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA, Gnépa Barthelemy, Secrétaire général du FPI, Charles Blé Goudé du COJEP, Daniel Boni Claverie de l’URD.Les autres leaders de partis politiques divers étaient présents.
Tous les observateurs ont remarqué l’absence du PPA-CI de Laurent Gbagbo.
Tidjane Thiam et Simone Gbagbo sont respectivement coordonnateur de la conférence des présidents(organe suprême) et porte-parole de la Coalition. A ce titre, c’est la présidence du MGC qui a lu le projet de déclaration de la CAP-Côte d’Ivoire. Elle a dit que l’objet de cette structure est d’organiser l’unité d’actions des partis politiques membres en faveur des réformes électorales susceptibles de garantir des élections inclusives libre, justes, transparentes et apaisées en octobre 2025 ; de défendre l’Etat de droit, la démocratie et la paix ; de promouvoir la réconciliation nationale et l’unité nationale.
« Cet instrument politique non idéologique, s’entend comme un centre névralgique, le point de ralliement de toutes les forces du progrès dont la première réussite adviendra lorsque notre pays sera rendu à lui-même par la conjuration du mal électoral responsable de tant de désolation », a-t-elle précisé.
Selon Simone Gbagbo le pouvoir est resté sourd aux nombreuses demandes d’un dialogue politique pour discuter des conditions d’une élection inclusive et démocratique en octobre prochain. Le gouvernement n’en voit pas la nécessité. Ce qui a renforcé la volonté de se mettre ensemble. Ainsi, tout en assurant qu’ « unis nous sommes forts », Simone Ehivet Gbagbo a appelé tous les partis politiques, tous les hommes et les femmes de bonne volonté dans le pays à les rejoindre.
« Nous voulons construire, ensemble, une société cohérente, mature, raisonnable, respectable et respectée dans laquelle le peuple, et le peuple seul choisit celui ou celle qui gouvernera », a-t-elle conclu.
Tidjane Thiam n’a pas dit autre chose en affirmant la détermination de la coalition à tout mettre en œuvre pour que les élections soient inclusives, pour qu’on laisse candidater tous ceux qui veulent être candidat qu’on laisse le peuple ivoirien choisir librement. Le coordonnateur de CAP-Côte d’Ivoire a précisé qu’au sein de la Coalition, il n’y a pas de grands et de petits partis mais rien que des partenaires.
Après la lecture par Danielle Boni Claverie, présidente de l’URD et porte-parole adjointe de la charte de la coalition, Tidjane Thiam, Simone Gbagbo, Charles Blé Goudé, Gnépa Barthelemy( SG du FPI) et tous les autres responsables des formations politiques membres ont signé tour à tour le document.
Dan Opéli