Le commissaire général du Festival des Arts et Traditions d’Akan (FATA) de Sakassou a expliqué les sources de son succès lors de la cérémonie d’ouverture le lundi 1 juillet 2024 dernier à la place Bédié de ladite ville.
Débuté le 1 juillet dernier pour s’achever le 14 juillet 2024, le FATA festival a pour thème » La renaissance du peuple Waoulé dans les univers Baoulés, Akans, Krous, Gours, Mandés, Wês et Volta de la République de Côte d’Ivoire ».
Mobilisant 172 villages, son succès est dû à une certaine mystique, source du succès du FATA festival que le commissaire général Djeka Kouadio Jean-Baptiste, artiste plasticien et Commissaire général du festival, par ailleurs, fervent défenseur de cette culture, a expliqué en ces termes suivants : “Le FATA, c’est un esprit et l’esprit peut jamais mourir. Il se matérialise progressivement avec l’aide des ancêtres.” C’est pourquoi, à mesure que les jours passent, cet esprit prend une forme plus concrète. En clair, l’esprit du FATA dépasse la simple matérialité et il se construit sur l’idée que l’esprit, bien que d’abord immatériel, commence à se manifester progressivement dans les œuvres et les événements. « Aujourd’hui, le 1er juillet, vous voyez une effervescence qui semble tangible, mais en réalité, ce que vous percevez n’est que le début. Nous travaillons sur l’essence même des esprits, sur cette énergie invisible qui donne vie à nos traditions et à nos créations. »; avait notifié l’homme de culture.
Au-delà des festivités, le FATA 2024 à Sakassou à la place Bédié du 1er au 14 juillet 2024 se distingue par son ambition de transmettre les vérités profondes de la culture Waoulé, en abordant des thématiques comme « Pourquoi on ne balaie pas la nuit », invitant à une réflexion sur les coutumes et croyances ancestrales. Ce festival devient ainsi un vecteur de fierté et d’unité pour les communautés africaines, offrant une plateforme pour renouer avec leurs racines et célébrer leur héritage.
Nunva Pierrot