Dans un livre consacré à sa femme Bernadette, on apprend que l’ex-chef de l’Etat souffre d’amnésie sévère et qu’il est très fatigué. Extraits.
Dans l’ouvrage « Bernadette Chirac, les secrets d’une conquête », le journaliste Erwan L’Eléouet dévoile une partie du quotidien monotone de Jacques et Bernadette Chirac, dans l’hôtel particulier de la rue de Tournon que leur met à disposition leur ami François Pinault. Entre confidences et documents d’archives, il livre les derniers éléments intimes du couple. Il y est brièvement question de la maladie de l’ex-chef d’Etat.
Celui-ci est en semi-conscience permanente, la tête ailleurs, irrémédiablement plongé dans ses pensées confuses et disparates. Les nouvelles ne sont évidemment pas très réjouissantes le concernant. « Il ne reconnaît plus que cinq personnes, poursuit Erwan L’Eléouet. Sa fille, son épouse et ses auxiliaires de vie, qu’il voit tous les jours. Mais il ne dialogue pas ou très peu avec eux ». Parfois, des éclairs le traversent. Comme lorsqu’une vieille amie de Sciences Po lui rend visite, et qu’il l’accueille enthousiaste en citant son prénom. Mais cette lucidité de surface s’efface vite au profit de l’amnésie. Jacques Chirac ne parvient plus à se connecter plus d’un bref instant à ce qui l’entoure est s’enferme dans d’innombrables silences.
Ceci ne l’a pourtant pas empêché d’éprouver une grande douleur en 2016, lorsque les médecins et son entourage lui ont appris la mort de sa fille aînée, Laurence. L’auteur du livre affirme que l’ancien président a pleuré à chaudes larmes. Et de citer Jacqueline Habert, la mère du premier mari de Claude Chirac, qui précisait alors : « Il n’aurait pas eu un tel chagrin s’il n’avait pas compris qu’il avait perdu un être cher« .
Source: Yahoo