Le ministre Justin Koné Katinan était hier face à la presse.C’était dans le cadre de la 35e édition de la Tribune du PPA-CI.Lors de cet événement qui s’est déroulé au siège de son parti, le ministre Koné Katinan n’a pas manqué d’interpeller le gouvernement RHDP sur les risques qu’il fait courir à la paix sociale dans le pays.
Il a également interpellé les magistrats du pays en les invitants à ne pas se faire complices des dérives du régime.Lors de cette conférence de presse dont le thème est lié à l’ordonnance d’Alassane Ouattara sur l’existence des organisations de la société civile,a touché tous les point saillants de l’actualité sociopolitique. Selon lui,c’est « une ordonnance attentatoire aux libertés publiques et à la pluralité des opinions ».Et voici comment il a expliqué la réaction de son parti,le PPA-CI dans cette affaire qui gêne l’opinion nationale ivoirienne. « Alerté très tôt par des organisations de la société civile, le PPA-CI s’est plusieurs fois prononcé sur le caractère nocif de l’ordonnance 2024-356 du 12 juin 2024 relative à la société civile.
Le caractère liberticide et antidémocratique de cette ordonnance inquiète tous les acteurs de la société civile. Après les ONG, ce sont les religieux qui ont saisi le Président du PPA-CI pour solliciter son soutien et celui du parti dans leur combat contre cette ordonnance. Afin de permettre une bonne lecture de cette ordonnance nous proposons de faire l’état des griefs que les acteurs de la société civile retiennent contre celle-ci. Mais bien avant, il importe de rappeler le contexte dans lequel cette ordonnance a été prise ». Après ses grandes analyses sur cette situation qui est selon lui la traduction des dérives dictatoriales du régime,Koné Katinan a interpellé les magistrats de ce pays de ne pas s’associa à ce qu’il qualifie de forfaiture du régime vis-à-vis des populations du pays.
Koné Katinan,estime que c’est pour faire taire lesdites organisations que cette ordonnance a été prise. Cela pour avoir une mainmise totale sur le processus électoral en cours sans aucune voix discordante en face. « Ils ont pris cette ordonnance pour avoir leur propre ONG ». Toute chose qui lui a fait dénoncer les nombreuses atteintes portées aux libertés des organisations de la société civile en Côte d’Ivoire. D’où ses demandes à l’UE et ses exigences vis-à-vis du régime ivoirien.« Le PPA-CI demande l’intervention de l’UE qui a financé les travaux préparatoires de la prise d’une loi.
Le PPA-CI exige le retrait pur et simple de cette ordonnance au nom de la paix sociale et de la liberté des opinions telle que garantie par la Constitution ivoirienne. Le PPA-CI reste saisi de cette question »,a-t-il conclu.Cela,non sans interpeller aussi les magistrats sur leur rôle crucial dans la recherche et la construction de la paix en Côte d’Ivoire.
Gobson Zago