Les mauvaises pratiques à la Fédération ivoirienne de football ont la peau dure. Malgré une image polie de la Côte d’Ivoire par l’organisation exceptionnelle d’une Can en 2023 et le niveau financier atteint par la Fédération ivoirienne de football( FIF), les mauvaises habitudes internes à la maison de verres de Treichville demeurent incorrigibles..
Et la sélection nationale cadette masculine de football a en fait les frais, cash. Balayée au premier tour par la Suisse(4-1), le Mexique( 0-1) et la Corée du Sud(2-1). Victime de la mafia interne. Sinon comment comprendre qu’une formation, médaillée de bronze, à la dernière Couoe d’Afrique des nations, se montre aussi transparente à une compétition, fusse-t-elle la Coupe du monde, un niveau bien supérieur. La Côte d’Ivoire, seule formation africaine à quitter la compétition au premier tour. Pour des raisons extrasportives.
Mais ce n’est pas le haut niveau de cette Coupe du monde qui a tétanisé le sélectionneur, Diabaté Bassiriki, et ses poulains. Ils avaient déjà perdu la compétition avant même de s’y rendre. Par la faute des pratiques incongrues internes à la Fédération ivoirienne de football. Sur les 22 athlètes qui avaient valu la médaille de bronze à la Côte d’Ivoire, à la Can au Maroc, seuls 5 ont effectivement pris part à la Coupe du monde. Un chamboulement à 95% de l’effectif initial lié à des « interventions influentes » de dernières minutes arrivées de partout. Ces nouveaux choix n’étaient pas forcément ceux du sélectionneur. Aucun technicien ne peut se permettre le luxe de chambouler 95% de son effectif à quelques semaines d’une compétition majeure.
Et c’est sans doute le cœur meurtri, la mort dans l’âme, que le pauvre Vassiriki, à dû se rendre, mains liées, à cette Coupe du monde. Évidemment, on ne pouvait pas attendre un miracle, à cette compétition, de nos jeunes. Et leur passage à la trappe s’explique aisément. Et était donc bien programmée.
Des inconvénients techniques énormes
Diabaté Bassiriki, le sélectionneur des cadets, s’est rendu à la Coupe du monde avec un groupe qu’il ne connaissait plus vraiment. Toute la préparation qu’il a faite, des mois durant, avec son groupe initial a été voué à l’échec. Parce qu’il y allé avec un groupe nouveau dont il n’avait plus la parfaite maîtrise technique et psychologique.
Cette totale métamorphose de son groupe l’a logiquement perturbé.
Sur les trois gardiens de la Can au Maroc, deux ont eu la chance de ralier le Qatar, il s’agit de Kouassi Christ et Cissé Abdoulaye. En défense, aucun joueur n’a été retenu. Kouadio Mobio, Diarra Mohamed, Sylla Vasseri, Soro Junior, Zango Ange, Doumbia Vaboué, Obli Kouamé, tous n’avaient plus subitement le niveau pour aller à la Coupe du monde au Qatar. Au milieu du terrain, seuls Malo Cheick et Toualy étaient sûrement dans le bon club, d’où leurs tickets pour le mondial. En attaque, seul Haidara Alynho, meilleur buteur de la Can à été élu. Son éviction de la liste aurait trop visible donc catastrophique.
Sur une liste de 22 joueurs ayant participé à la Can au Maroc, seuls 5 ont été admis à jouer la Coupe du monde au Qatar. C’est une catastrophe.
Non seulement cette nouvelle situation l’a obligé à changer sa manière de travailler mais l’a également amené à revoir ses habitudes techniques avec le nouveau groupe à lui imposé. » Ce n’est pas facile. Changer un groupe avec lequel vous avez effectué une longue préparation, au dernier moment, est forcément préjudiciable », note un ancien sélectionneur des équipes ivoiriennes de jeunes.
L’argument de l’âge est de la poudre aux yeux
Si la Fédération ivoirienne de football brandit l’argument des âges de l’écrasante majorité des joueurs pour justifier leur mise à l’écart, c’est qu’elle vend du vent aux Ivoiriens. Qu’elle leur ventile de la poudre de perlimpimpin. Parce que notre organe fédéral savait très bien que la Can au Maroc était qualificative pour la Coupe du monde six(6) mois après. Elle a donc sélectionné les cadets pour le Maroc en fonction. Elle avait donc un devoir de projection. Si elle ne l’a pas fait, c’est qu’elle navigue à vue et donc ça manque de sérieux.
Le jeune sélectionneur, Vassiriki, a été manipulé et contraint d’aller à ce mondial qatari avec un groupe emprunté. Les mains liées, il est soumis au silence, au risque de perdre sa place à la tête de la sélection. Les techniciens étrangers étant déjà aux aguets. Malheureusement, c’est le pauvre technicien ivoirien qui noircit son CV et cela pourrait lui être préjudiciable à l’avenir. Tibet Kipré



















