L’élasticité des mandats ou le péché mignon politique de certains dirigeants
La farce politique de certains dirigeants Africains qui, soucieux de briguer des énièmes mandats, roublardisent avec leur peuple est leur vrai pêché mignon politique qui finit toujours par laisser un arrière-goût très amer de leur gestion des affaires publiques.
Après jamais un sans deux, jamais deux sans trois, ils manœuvrent contre vents et marées pour faire maintenant jamais trois sans quatre, poussés dans le dos dit-on, par la crainte des poursuites judiciaires internationales et les ambitions personnelles de leurs collaborateurs sur les têtes desquels pourraient peser aussi des épées de Damoclès juridiques en raison de nombreux détournements de deniers publics dont ils sont auteurs.
Voilà tout le problème, sinon, ils auront donné le meilleur d’eux pour faire de leurs Nations, des puissances séductrices très fortes devant toutes les Institutions internationales, avec de grandes côtes de faiblesse de leurs populations, avec des IDH très critiques tendant vers moins l’infini.
Par ailleurs, quoi que l’on voudrait dire ou faire, ils sont tout de même les pères de certains grands chantiers modernes: Ponts, routes, échangeurs, châteaux d’eau, forages, électrification, écoles et, Métro dont la mise en œuvre pour certains a orchestré des déguerpissements loubardisés des populations impactées.
Toutes ces œuvres gargantuesques risqueraient de fondre dans le décor en raison de leurs candidatures eternelles que leurs partisans appellent de tous leurs vœux à travers des meeting organisés ça et là.
Pourtant, la leçon de « savoir partir quant il est temps » implique dans son fond, le maintient et la protection de l’image de marque de toutes les personnalités au terme de leurs mandats et de celle de leurs œuvres réalisées au prix de plusieurs réflexions, avec l’engagement du contribuable, comme c’est le cas de feu Félix Houphouët-Boigny à travers la Basilique, la Fondation Félix Houphouët-Boigny et l’INPHB en Côte d’Ivoire.
« Vive le ROI, à bas le ROI », a-t-on bien souvent entendu dire le PEUPLE, sous certains cieux, quand le ROI refuse d’entendre raison…
Nunva Pierrot