La localité de Guehouo située à sept (07) km de Bangolo à l’ouest de la côte est sous le choc. La nuit du 31 mars au 1er avril a été cauchemardesque pour les habitants de cette cité paisible. Et pour cause, des individus au nombre de trois, venus à moto y ont semé la terreur.
Selon les témoins interrogés au lendemain, au environ de 20h30, Monsieur Yardjouma Yacouba Coulibaly, instituteur à l’epp 2 guehouo, trésorier d’une structure syndicale était à table avec sa famille et quelques amis venus regarder la télévision. Tout à coup survint trois individus non identifiés, masques au visage, puissamment armés de kalachnikov, de pistolets et de fusils calibre 12, font leur entrée dans la cour familiale située au sein de l’école. Les visiteurs intiment l’ordre aux personnes présentes dans la cour de se coucher par terre. Selon les témoins, Coulibaly leur aurait opposé résistance. Pour marquer leur détermination les bandits lui tire à la cuisse. Ensuite ils tire sur son épouse au bras.
La visiteurs indésirables entraînent le propriétaire des lieux dans la chambre principale. Après quelques minutes de discussion, ils lui tirent une balle au coup. Coulibaly succombe sur le champ. Sa femme et les autres visiteurs se mettent à l’abris pour échapper au danger. Après leur forfait les bandits ont procédé à des tirs dans le village pour marquer leur présence. La présidente des femme Tabou Guelade Jeannette, qui habite non loin de l’école primaire 2 de Guehouo, atteinte d’hypertension artérielle n’a pas pu tenir face aux bruits des armes qui crépitaient. Elle a succombé sur le champ.
Les forces de l’ordre alertées se sont rendues sur les lieux pour le constat d’usage. Les pompes funèbres sollicitées ont évacué le corps de l’instituteur à la morgue de Bangolo. Quant à femme elle a été évacué d’urgence pour les soins à l’hôpital général du chef lieu de département.
Après le départ des hommes en tenue, les assaillants ressurgissent à nouveau au moment où le reste de la famille arrangeait les affaires du défunt. Se fut une séance de correction pour les personnes trouvées sur place. Un d’entre eux a été gravement blessé. Après cet épisode, les bandits ont tiré de nouveau en l’aire. Pris de peur, les populations ont pris le chemin de la broussent où ils ont passé la nuit. Alerté à nouveau, un détachement de la gendarmerie et des forces armées de côte d’Ivoire sont revenus pour assurer la garde jusqu’au petit matin. Notons que c’est la deuxième fois que Coulibaly est victime d’attaques des bandits. La semaine précédente, en partance pour la même localité de Guehouo des personnes non identifiées non tiré sur lui alors qu’il était à moto.
Au lendemain, le Calme est revenu dans cette cité. Mais la psychose est grande dans la grande famille des enseignants. Selon les responsables des syndicats, Des actions de grandes envergures sont attendues dans les prochains jours de la part du corps enseignant et de l’ensemble des fonctionnaires et agents de l’État pour décrier cette énième agression sur un de leurs. En effet, depuis plusieurs années, les fonctionnaires et agents de l’État sont victime d’agression diverses. Dans la même nuit, Diabaté professeur d’anglais au lycée moderne de Bangolo a vu son domicile pillé pas des individus non identifiés emportant avec eux son écran téléviseur plasma, son portefeuille, portable et bien d’autres.
Francioly T