Un homme de la quarantaine révolu a trouvé la mort de manière tragique la samedi dernier à Bangolo à l’ouest de la côte d’Ivoire. Ouvrier dans une coopérative de la place c’est en plein service que le nommé Drissa a trouvé la mort électrocuté par un file de haute tension en dessous desquelles lui et ses collaborateurs chargeaient un véhicule remorque de cacao.
Au environ de 11h30, une importante détonation se fit entendre, provoquant automatiquement la coupure du courant dans toute la région du Guémon. La population accourut pour voir se qui venait de se produire. Notre équipe de reportage également, pour en avoir le cœur net. C’est la désolation et la consternation générale. Un homme couché au dessus d’un véhicule chargé de cacao, le corps calciné ainsi que des sac de cacao en fumés.
Selon l’un des responsables de la coopérative témoin des faits que nous avons interrogé, un véhicule de type remorque est arrivé de Duekoué en vue de récupérer un chargement de cacao à convoyer au port autonome de San Pedro. Dès 08h, le personnel de la coopérative, réuni comme un seul homme se mirent à la tâche pour charger le véhicule. Au environ de 11h30 le véhicule est chargée au 2/3. Le soleil est au zénith. La fatigue commence à prendre à gagner le personnel. Et c’est à cet instant que les travailleurs décident de se désaltérer.
Pendant que ses amis descendirent du camion pour boire, le nommé Drissa, lui a préféré rester et a demandé à l’un de ses collaborateur de lui balancer le sachet d’eau. Un des travailleurs lui lança un sachet d’eau. Drissa les mains mouillées se saisit du sachet d’eau. Malheureusement, sa main a touché un file de haute tension qui l’a projeté automatiquement et réduit au charbon.
Alertée la gendarmerie est arrivée sur les lieux pour le constat d’usage. Après quoi le corps a été remis aux pompes funèbres.
A Bangolo, Plusieurs magasins sont construit en bordure de voix sous les installations de la compagnie ivoirienne d’électricité (CIE). Ce drame doit interpeler les propriétaires de ces constructions ainsi que les utilisateurs des lieux.
Francioly T.