Absent de la Côte d’Ivoire depuis 2011, le Président de la Fondation ivoirienne pour l’Observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie politique (FIDHOP), le Dr Boga Sako Gervais est rentré définitivement en Côte d’Ivoire de son exil Italien le vendredi 09 juillet après 10 ans loin des siens.
Après le CNDH et l’ex-première dame de Côte d’Ivoire madame Simone Ehivet Gbagbo, le président de la Fidhop le Dr Boga Sako Gervais accompagné d’une forte délégation de son organisation a été reçu en audience le jeudi 15 juillet 2021 par le ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale M. Kouadio Konan Bertin dit KKB les deux (2) personnalités ont fait un large horizon de l’actualité sociopolitique de la Côte d’Ivoire.
« Je suis venu vous saluer et vous remercier, vous dire merci pour votre implication personnelle pour mon retour au pays et aussi dire merci a la république que vous incarnez. L’exil m’a permis de faire mon méaculpa oui je demande pardon a la république pour mes excès, je demande pardon à ceux que j’ai pu offenser je suis venu pour la réconciliation et je serai très vaillamment vis-à-vis de quiconque qui ruserai avec la réconciliation. J’espère M. le ministre que vous continuerez votre combat, j’ai du mal à comprendre que dans un même dossier devant la Cpi les 2 ( deux) ont été acquittés que seul le président Laurent Gbagbo rentre au pays et que le ministre Charles Blé Goudé n’a pas encore ses passeports je pense qu’il y a matière à dire au président de la république de terminer ce qu’il a commencé parce que sa parole s’impose dans la république alors je plaide pour que ce frère rentre. Je voudrais que la République me permette de pouvoir servir mon pays. Cette Côte d’Ivoire doit être bâtie de génération en génération. Une génération ne peut pas prendre en otage le pays. Nos aînés doivent nous aider à faire avancer la Côte d’Ivoire. » a dit le président de la FIDHOP sous l’œil approbateur du ministre Kouadio Konan Bertin qui a souhaité que les exilés politiques s’inscrivent dans le train de la réconciliation nationale emboitée par le président de la République, Alassane Ouattara.
« Allons sans tricherie à la réconciliation. Le retour des exilés répond au besoin de réconciliation. Nous sommes dans l’obligation d’aller à la réconciliation.» a laissé entendre le ministre de la Réconciliation nationale.