Les démêlés juridiques auxquels est confronté Monsieur Cheick Tidjane THIAM, président du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire en 2025 semblent identiques à ceux connus par Monsieur Alassane Dramane Ouattara, alors président du Rassemblement des Républicains (RDR), dans les années 98.
La justice ivoirienne sous le régime du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) a rejeté le 10 avril 2024, via le tribunal de première instance du Plateau, par ordonnance 1728/2025, « la requête en date du 9 avril 2025 du Ministre Cheick Tidjane THIAM aux fins de délivrance d’un certificat de nationalité ».
À cause de ce que sa nationalité ivoirienne « est contestée devant le tribunal, par une action tendant à faire contester la perte de sa nationalité »; dixit Mme Touré Aminata épouse Touré, présidente du tribunal de première instance du Plateau, dans une correspondance dont copie est parvenue à notre rédaction, ce vendredi 11 avril 2025, signée le 10 avril 2025.
La situation juridique actuelle vécue par le Ministre Cheick Tidjane THIAM après avoir annoncé officiellement depuis sa candidature à l’élection présidentielle du 30 octobre 2025, rappelle étrangement celle vécue par Monsieur Alassane Dramane Ouattara, alors président du Rassemblement des Républicains (RDR) dans les années 98, alors qu’il aspirait briguer aussi la Magistrature Suprême en Côte d’Ivoire.
La justice ivoirienne pourra-t-elle établir un « SIMPLE » certificat de nationalité au petit fils du Président Félix Houphouët-Boigny, au terme de cet inbroglio juridique aux relents apparemment politiques?
En Côte d’Ivoire, le système politique qui a toujours négativement fait ses preuves semble demeurer, mais ce sont les hommes qui changent, d’un mandat à un autre. Ce bras de fer politique, pourrait déboucher, si l’on y prend garde, sur le cas plausif du Juge Zoro Bi, auteur de la délivrance d’un certificat de nationalité à ADO, pendant un week-end.
Nunva Pierrot