Pour le succès de l’opposition ivoirienne à l’élection présidentielle d’octobre 2025, les clans Simone et Nady se doivent d’enterrer leur hache de guerre, afin de donner assez de tonus à toutes les actions isolées que mènent actuellement les mouvements « Trop c’est trop » et CAP-CI en Côte d’Ivoire et dans le monde.
Simone a été Gbagbo pendant plusieurs années. Aujourd’hui, c’est autour de Nady d’être aussi Gbagbo. Une réalité qui de près et/ou de loin semble avoir plombé dans l’aile la marche de l’opposition ivoirienne, dans un contexte où seule la concordance des actions des différentes figures de proue de l’arène politique fera mouche face à un BRAVETCHE toujours à la manoeuvre pour briguer un 4e mandat tant contesté par tous.
Le vieux riz couché entre la native de l’ouest et la sudiste, dû à leurs rapports avec le natif de Mama est là, têtu comme un vilain enfant qui refuse de se cacher sous le pagne de sa génitrice. Une véritable muraille qui semble empêcher l’opposition ivoirienne de naviguer ensemble, avec un seul capitaine, pour espérer jeter aisément l’ancre de son navire sur la côte de la victoire en 2025, face aux rassembleurs en quête de boussole.
C’est pourquoi la création du mouvement « Trop c’est trop », quelques moments seulement après la création de la Coalition pour l’Alternance Pacifique en Côte d’Ivoire (CAP-CI) est perçu par un observateur international comme » La preuve que la cohabitation entre Touba et Bassam est très loin encore d’être une réalité « .
Mais que faire quand les desseins de tous sont parallèles et confondus, dans un seul et même lieu, avec un dénominateur commun : le camp d’en face perçu comme l’obstacle majeur pour tous, avant d’arriver dans la terre promise : l’union dans la diversité ou libre court aux égos de chacun? Pour éteindre le feu, peu importe…
Nunva Pierrot