Les jours ne s’annoncent pas du tout roses pour Boka Sako, président de la Fidhop qui a regagné la terre de ses ancêtres, le 9 juillet dernier après plus de dix années passées en exil entre l’Europe et les États-Unis.
Rentré en effet d’exil pour apporter à sa façon, « sa pierre » à l’édifice de la réconciliation nationale en cours en Côte d’Ivoire, à travers déjà une tournée qu’il vient d’engager auprès des leaders d’opinions dans le pays, le Dr Boka Sako a été demandé le 16 juillet dernier, de se présenter devant un juge pour affaire le concernant.
Répondant à cette convocation ce mardi 27 juillet2021 accompagné de ses avocats Me Roseline Aka-Serikpa et Me Hervé Gouaméné il lui a été signifié la gravité de ses critiques contre le 3eme mandat d’Alassane Ouattara et notamment son soutien à la mise en place du CNT d’alors
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Ses sorties depuis l’Europe, lui ont fait savoir le juge, entraînent qu’il soit mis sous contrôle judiciaire. Ce qui est fait depuis ce mardi.
En un mot, explique un sachant, le militant des droits de l’homme aux critiques très acerbes contre le pouvoir du Rhdp devra désormais faire attention à tout ce qu’il dira, politiquement parlant biensure ».
« C’est simplement dire qu’on vient de lui clouer la bouche » conclu notre source qui regrette qu’un intellectuel de cette trempe soit ainsi exclu de l’espace politique et des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. Car parler des droits de l’homme, c’est parler politique ».
Son organisation a confirmé cette information à travers un communiqué .