Des incidents majeurs survenus dans la nuit du vendredi 1 août 2025 à Yopougon ont conduit aux arrestations vivement contestées des cadres du parti de l’ancien Président de la Côte d’Ivoire, de l’an 2000 à l’an 2010. Le mode opératoire de ces arrestations, tel que décrit par le Parti des Peuples-Africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), serait digne de Machiavel. Ce qui suscite des interrogations sur des méthodes identiques, à un auto-goal politique du parti au pouvoir, pour intimider l’opposition ivoirienne dans un contexte socio-politique marqué par Les arrestations des militants de l’opposition, le retrait de la liste électorale définitive des candidats majeurs de l’opposition, l’annulation de la marche de l’opposition le 2 août dernier et la contestation du 4e mandat du Président ADO au pouvoir depuis plus de 15 ans.
Zoom sur l’incident du 1 août à Yopougon Toits-Rouges
En effet, munis de plusieurs types d’armes, un commamdo s’est attaqué à la compagnie de transport Sotra et aux fonctionnaires de la police nationale. Brûlant au passage un bus et caillassant un véhicule de la police nationale.
Condamnation de ces incidents par l’opposition
Tout comme le PPA-CI de Gbagbo à travers les déclarations du Pr Dano Djédjé et Tiéidé Jean Gervais, le Parti de Tidjane THIAM a condamné ces incidents, par la voix de Yohou Dia Houphouët, Député de Yopougon. « Je condamne avec la plus grande fermeté ces violences, qui interviennent à un moment particulièrement sensible pour notre pays », a-t-il fermement notifié sur les réseaux sociaux.
Arrestations des cadres proches de Gbagbo et indignation de l’opposition
Les cadres dont M. Gnegbré Kado alias Jaguar, Secrétaire National Technique du PPA-CI de la la mobilisation, l’honorable Zahui Pascale, députée suppléante, Zoh Inza et bien d’autres proches ont été arrêtés dans des conditions jugées très peu fondées dans un État de droit, selon leur formation politique.
« Il est clair que ces manœuvres cherchent à semer la peur et à dissuader les militants du PDCI, du PPA-CI et plus largement le peuple ivoirien de participer massivement à la marche nationale prévue le samedi 9 août 2025 à Treichville, à l’appel du Front Commun », s’est indigné le Député de Yopougon. Non sans lancer tout comme la haute direction du PPA-CI, un appel à la responsabilité collective, invitant leurs militants à ne pas céder à la provocation ni à l’intimidation, très mobilisés et déterminés.
Vers une saisine de la CPI par l’opposition ivoirienne
Indigné par certaines déclarations précipitées des autorités avant le terme des enquêtes en cours, vu la loi relative à la présomption d’innocence, des conditions d’arrestations et de détention de leurs militants, le parti de Gbagbo projette saisir la Cour Pénale Internationale (CPI), à la Haye, pour dénoncer le régime ivoirien.
Qui de l’opposition et du parti au pouvoir dit-il vrai? Seule l’enquête en cours pourrait situer l’opinion nationale et internationale sur les vrais auteurs de ces incidents et leurs acolytes, après la reconstitution des faits produits ce vendredi 1 août 2025 à Yopougon Toits-Rouges.
Nunva PIERROT