Le énième voyage du leader Ivoirien du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix en France, courant janvier 2025, quelques jours seulement après l’annonce de son aptitude à être toujours dans l’arène politique pue la quête de soutiens Gaullois, pour briguer un 4e mandat tant contesté par nombre de ses administrés soutenus par ses opposants.
Dans une Côte d’Ivoire où désormais « Ce qui est dit n’est plus dit », désacralisant le poids de la parole grâce aux soutiens de certains intellectuels, la visite du Bravetchè dans l’exhagone est perçue par les observateurs de la scène politique ivoirienne comme une quête de parrainage pour annoncer sa candidature à la présidentielle d’octobre 2025.
C’est reconnaître dès lors implicitement que les maigres appels de pieds de ses partisans et des militants-producteurs du binôme, mamelle de l’économie ivoirienne auront très peu pesé dans sa balance politique.
Le 4e mandat contesté du Bravetchè se veut donc une équation à plusieurs inconnues difficilement résolvables par ses fans et lui : sera-t-il source d’une triste fin politique pour ADO? Quel candidat du RHDP autre qu’ADO face à l’opposition? La guerre des clancs ne favorisera-t-elle pas la victoire de l’opposition? Les USA de Donald Trump fermeront-ils les yeux sur le record Guinness de la gestion du pouvoir en Côte d’Ivoire? Jusqu’où ira ADO?
Les réponses à ces questions semblent se dessiner surtout avec la nomination de Mabri et d’Achi Patrick à la Présidence. Sauf qu’elles sont très affaiblies par tant de guéguerres entre les 12 héritiers présumés et tant de doute et d’hésitation du Grand Décideur, dans un contexte africain où Macron doit revoir la politique extérieure très condescendante de la France, depuis la création de l’AES et la victoire du duo Diomaye-Sonko au Sénégal.
Nunva Pierrot