L’équipe de France s’est imposée de justesse face au Nigeria (1-0), ce lundi à Rennes, sur un penalty retiré de Wendie Renard. Avec trois victoires, les Bleues, déjà qualifiées pour les 8es de finale du Mondial, terminent premières de leur groupe.
Le fait : un penalty salvateur et pas malheureux
Le VAR est venu à la rescousse des Bleues. Le Nigeria et la France filaient tout droit vers un nul logique quand Kadidatou Dian s’est fait accrocher par Ngozi Ebere, et s’est écroulée dans la surface (74e). Après avoir consulté la vidéo, l’arbitre hondurienne a désigné le point de penalty et expulsé la Nigériane pour un deuxième carton jaune. Surprise : ce n’est pas Eugénie Le Sommer mais Wendie Renard qui s’est présentée face à Nnadozie. La défenseuse a trouvé le poteau droit de la gardienne.
Mais alors que les Nigérianes se congratulaient, l’arbitre a indiqué une nouvelle fois le point de penalty. La gardienne aurait bougé sur sa ligne avant la frappe de Renard et a elle aussi écopé d’un avertissement. Les Super Falcons ont beau avoir demandé des justifications à l’arbitre, rien n’y a changé : cette fois, l’ancienne capitaine des Bleues ne s’est pas manquée et a ouvert le score d’une frappe dans la lucarne droite (79e), six minutes après la faute initiale.
Le match : 1-0
Sur le terrain, la différence supposée de niveau entre les deux nations n’a pas été aussi flagrante que sur le papier (4e pour la France et 38e pour le Nigeria). Courageuses, les Nigérianes ont longtemps cru pouvoir créer la surprise en tenant en échec des Françaises candidates au titre, mais bien trop maladroites pour assumer ce statut. Il a fallu une décision arbitrale et la double intervention du VAR pour aider les Bleues à l’emporter (1-0). Grâce à ce troisième succès dans le tournoi, l’équipe de France continue néanmoins sa route sans dommages.
Comme face à la Corée du Sud (4-0) et la Norvège (2-1), les Bleues ont voulu d’entrée imposer leur jeu. Mais avec les quatre changements opérés par Corinne Diacre, la fatigue accumulée après dix jours de compétition et face à un adversaire bien regroupé, elles n’ont pas totalement maîtrisé leur sujet. Entre l’imprécision dans les passes et celle dans le dernier geste (12e, 17e, 28e et 41e), les Françaises se sont finalement montrées assez peu dangereuses, malgré une nette possession du ballon (69 %).
« Il faut trouver la clé », a encouragé la sélectionneuse tricolore à la mi-temps. Ses joueuses ont accentué leur domination minute après minute en seconde période. Mais là encore, Cascarino (53e), Renard (56e) et surtout Thiney, à deux reprises (59e et 66e), n’ont toujours pas réussi à concrétiser le travail. Le public de Rennes commençait à s’impatienter quand le sort a choisi son camp, avec un penalty rocambolesque inscrit par Renard (79e, voir ci-dessus). Un unique but – puisque Le Sommer s’est aussi heurtée en fin de match à Nnadozie (87e) – qui permet à l’équipe de France de maintenir sa dynamique. Et d’aborder les huitièmes de finale en confiance.