Bien qu’ayant été exclu du dialogue politique sans raisons selon ses propres dires, le ministre Charles Blé Goudé multiplie les initiatives à l’endroit des partis politiques et des organisations de la société civile pour faire entendre sa voix lors des rencontres entre le gouvernement ivoirien, les partis politiques et les organisations de la société civile dans le cadre du dialogue politique.
C’est dans ce cadre qu’une délégation du congrès panafricain des jeunes patriotes (COJEP) conduite par son secrétaire général, docteur Patrice Saraka a été reçue par le docteur Boga Sako Gervais président de la Fondation Ivoirienne pour les Droits de l’homme et la vie politique ( Fidhop) afin non seulement de saluer les actions de paix et du respect des droits de l’homme entamé par son premier responsable depuis son retour d’exil, mais aussi servir de courroie de transmission des doléances de ce parti politique avec les autorités Ivoiriennes dans le cadre du dialogue politique auquel le cojep n’est pas associés.
Bien qu’absent de ces assises, le COJEP salue l’initiative et y attache un intérêt tout particulier, c’est pour cette raison que nous sommes venus faire des propositions à la Fondation Ivoirienne pour les Droits de l’homme et la vie politique qui est une organisation sérieuse des droits de l’homme pour porter nos propositions sur la table des négociations auxquelles nous ne sommes pas associés », à expliquer Patrice Saraka secrétaire général du cojep.
Selon monsieur Saraka, au-delà du caractère non inclusif que le COJEP dénonce dans ce dialogue politique, ce qui paraît plus important, est que tous les sujets d’intérêt national, susceptibles de contribuer à la paix et à la réconciliation nationale y soient inscrits à l’ordre du jour, discutés et assortis de résolutions ou de recommandations pertinentes qui puissent durablement apaiser le climat sociopolitique.
Heureux de recevoir la délégation du cojep du ministre Charles Blé Goude le Dr Boga Sako Gervais à promis entant qu’acteur majeur des droits de l’homme en Côte d’Ivoire de porter sur la table des différentes rencontres du dialogue politique les propositions du parti de son ami et frère Charles Blé Goude.
« Nous sommes une structure de défense des droits de l’homme et le cas du ministre Charles Blé Goude est une grave violation des droits de l’homme parce qu’il a été acquitté donc il doit rentrer chez lui et cela fait partie de nos propositions pour le dialogue politique.
Nous estimons que le pays à besoin de tous ces enfants pour un vrai dialogue politique et une paix durable » a expliqué Boga Sako Gervais, avant de poursuivre :
« Je tiens a rassuré le ministre Charles Blé Goude et l’ensemble des membres de son parti que la FIDHOP que j’ai l’honneur de diriger ne manquera pas de jouer son rôle celui de la défense des droits de l’homme en Côte d’Ivoire »
En plus du retour des exilés, de la libération des prisonniers politiques (civils et militaires) et des questions électorales (la transparence des élections) qui dominent bien souvent les dialogues politiques en Côte d’Ivoire, le COJEP perçoit surtout ces assises comme une belle opportunité de faire couronner les principales décisions, recommandations et résolutions par la signature d’une « charte d’éthique et de bonne conduite politique » devant engager chacun des acteurs et son organisation, qu’elle soit politique ou civile. Cela garantirait un meilleur suivi et une mise en œuvre efficace des principales décisions de ce dialogue politique.
La situation particulière du Président du Cojep qui est contraint à l’exil malgré son acquittement définitif depuis le 31 mars 2021, demeure au nombre des urgences et priorités du COJEP selon Boga Sako Gervais
Le 16 décembre 2021, le dialogue politique s’est ouvert entre le Gouvernement, certains partis politiques et des organisations de la société civile.
Silver Bossiei
Eventnewstv