L’Ambassade des Etats-Unis a organisé, les 13 et 14 novembre 2018 à l’Espace CRRAE-UMOA, situé à côté du siège de la BCEAO au Plateau, la 2ème conférence annuelle des Alumni, anciens boursiers ivoiriens des programmes d’échanges financés par le Gouvernement des Etats-Unis.
Dénommé Festiv’idées, l’évènement a eu pour thème « BE THE CHANGE » (Soit le changement). Plus de 300 Ivoiriens ayant bénéficié des bourses ou participé aux programmes d’échange financés par le gouvernement des Etats-Unis, ont pris une part active à ce rassemblement annuel dont l’objectif est d’encourager les participants à travailler ensemble en vue de partager les expériences acquises aux Etats-Unis. Les anciens boursiers ont également réfléchi sur les moyens à apporter pour un changement positif dans différents domaines de l’administration publique, de l’entrepreneuriat, de la société civile et de l’éducation.
Daniel Langenkamp, conseiller de presse et des affaires culturelles à l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Côte d’Ivoire, a invité les anciens boursiers à l’union au sein de leur communauté en vue de trouver les solutions dans différents domaines. Quant à Katherine Brucker, chargée d’affaires, elle s’est réjouie du fait que la Côte d’Ivoire ait franchi le cap de 2000 boursiers. Stanislas Zézé, PDG de Bloomfield Investment a partagé son expérience au cours d’une séance plénière. Tandis que plusieurs thèmes (changement, réseaux sociaux, citoyenneté active, orientation scolaire et professionnelle des jeunes filles, fact-checking…) ont meublé les focus groupes.
Patron de l’hebdomaire l’Eléphant déchaîné, Assalé Tiémoko, de la première promotion de Young Africans Leaders (Yali) 2010, reçu à la Maison blanche par le Président Obama, qualifie ses programmes d’importants et enrichissants. « Cette bourse nous a permit de savoir comment, à partir de rien, on peut impacter positivement la société et comment avoir une ouverture d’esprit sur les initiatives à prendre pour aider la société à aller de l’avant. Cet outil a été important dans ce que nous sommes devenus. Il nous a permit de comprendre que nous étions capables d’œuvrer au changement de notre société et poser un acte chaque jour dans ce sens. »
CYRILLE NAHIN