Dernières nouvelles relatives au projet de grève des Syndicats de la Direction Générale des Impots(DGI). « Depuis qu’on a déposé le préavi de grève,les lignes ont commencé à bouger . Des actions ont été posées par le DG. Les nominations ont été enclenchées. Reste la question du profil de carrière. Mais il y a une incidence financière. Le DG est en train de faire sa part. Nous réclamons 37 milliards de FCFA au titre des cotisations non reversées à la MADGI. Après 5 milliards, ils ont donné 10 milliards. Ce qui a permis d’éponger un certain nombre de dette, de payer certains fournisseurs » , a rapporté mercredi 3 juillet 2024, Narcice Zéréyé Zedou, président de la Fédération des Syndicats de la Direction Générale des Impôts(FESY-DGI). Il a été joint au téléphone pour savoir le point de la situation depuis le dépôt d’un préavis de grève annoncé le jeudi 27 juin 2024 par la FESY-DGI.
Le mouvement de grève est prévu pour les 24, 25 et 26 juillet 2024. Une tournée de sensibilisation doit être organisée du 8 au 23 juillet pour une forte mobilisation. Alors, les lignes étant en train de bouger, la menace de grève plane-t-elle toujours?
» En matière de syndicalisme, il faut respecter le parallélisme des formes. C’est une Assemblée générale extraordinaire qui avait décidé du préavis de grève. C’est donc une Assemblée générale extraordinaire qui peut se prononcer pour sa levée ou pour son maintien. Nous présenterons alors ce que nous avons comme acquis et les syndiqués se prononceront. L’AGO sera tenue le certainement 23 juillet, soit à la veille du mouvement annoncé », a précisé M.Zéréyé.
» Nous disons aux autorités notre disponibilité au dialogue. Ce jeudi 4 juillet, nous serons reçus au CPC(Cadre Permanent de Concertation), qui est un organe de régulation pour régler les conflits. Mais les syndicats cherchent à rencontrer le Ministre de tutelle, le Ministre des Finances et du Budget M.Adama Coulibaly car il y a des questions qui le concernent. Depuis qu’il a été nommé, il n’a pas encore rencontrer les syndicats pour lui présenter notre vision et nos problèmes. Mais , nous sommes sur une bonne tendance même si tous les problèmes ne sont pas encore résolus.Nous encourageons nos autorités à poursuivre le respect de leurs engagements car ces mouvements annoncés font déjà grands bruits or on dit que l’argent n’aime pas le bruit », conclut le président de faîtière des syndicats de la DGI.
En plus de l’argent des cotisations non reversées à leur mutuelle, les agents de la DGI réclament d’autres mesures pouvant améliorer leurs conditions de travail. Ces mesures concernent entre autres la démission du Conseil d’administration et de l’administrateur général et la mise en place de nouveaux organes émanant des agents de la DGI, la démission du DG pour incapacité à trouver les réponses idoines aux préoccupations des gens. Ces préoccupations sont l’autonomie financière de la DGI, la mise en œuvre équitable du profil de carrière, la suppression du forfait, le respect des protocoles d’accord signés avec les syndicats, la nomination des sous-directeurs, des fondés, des receveurs et chefs de services.
Dan Opéli