Côte d’Ivoire : « Affaire demande de démission du Maire de Hiré », à quand le tour des différents cadres de l’opposition ayant élu domicile au RHDP ?

Suite à la rupture brusque du banc du Maire indépendant de Hiré d’avec le Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) en Côte d’Ivoire, des voix se lèvent de partout pour exiger sa démission. En avait-il été autant, pourtant, pour tous les cadres de l’opposition qui ont rejoint le restaurant du parti au pouvoir, la tête farcie d’espérance nouvelle?

M. Albert Mabri, le président du conseil régional du Tonkpi issu de l’UDPCI est retourné au RHDP, après ses appels de pied à ADO. Idem pour les Ministres Adjoumani, Ahoussou et le financier Guibony, tous du PDCI-RDA , respectivement présidents des régions du Gontougo et du Bélier puis, ex-Maire de la Commune de Duékoué. Pour ne citer que ceux-là.

À l’époque, après avoir déposé leurs valises politiques au RHDP, ignorant au passage les choix politiques et personnelles de leurs différents électeurs, de leur président de partis, en aucun cas, aucun militant ni un seul membre du RHDP n’a entamé des démarches pour susciter leur démission de leurs formations respectives.
Bien au contraire, les animateurs de la Rue Le Pic s’en sont enorgueillis, avec un grand vuvuzela dans les différents organes de presse proches d’eux et, sur les réseaux sociaux. Toutes choses qui leur ont permis d’affirmer sans risque de nous tromper leur supériorité numérique, signe de la force et de la très forte représentation de leur parti politique en Côte d’Ivoire.

Une donne politique qui vient d’être plombée récemment dans l’aile par l’effet THIAM avec pour corolaire, le départ du Maire RHDP de Hiré au PDCI-RDA.

Toutefois, demander dès lors dans un schéma politique théâtral quelque peu risible la démission de cet élu, M. Gilbert Francis Kacou, le Maire de Hiré, autrefois indépendant et membre du RHDP pourrait ouvrir aussi des voies et des actions de demandes de démission réciproque de tous les illustres cadres de l’opposition qui, depuis, roucoulent au restaurant. À moins que seul le système deux poids deux mesures et/ou le diktat du plus fort priment ici, en Côte d’Ivoire, en lieu et place de la vraie liberté d’expression que l’on prône tant.
À quand la démission des différents cadres de l’opposition ayant élu domicile au RHDP ?

Nunva Pierrot