Joachim Beugré, maire de Jacqueville, a procédé, ce jeudi 5 avril 2018, à la pose de la première pièrre de l’institut universitaire de bonne gouvernance et du développement durable.
« C’est un sentiment de joie qui m’anime. Nous avons annoncé cette université du Sud également appelée institut pour la bonne gouvernance et du développement durable. Nous avons octroyé un espace de deux hectares pour abriter cet institut.Nous venons de poser la première pièrre. Ce sont tous ces éléments qui vont permettre le développement de Jacqueville. », a fait savoir Joachim Beugré, maire de cette cité balnéaire.
Président de l’Univ-Sud, Roch Gnanbeli, par ailleurs professeur de sociologie à l’université Félix Houphouet Boigny de Cocody, a annoncé le demarrage immédiat des travaux. Il n’a pas manqué d’expliquer la particularité de cette institution. « Ce qui sera fait concrètement, c’est d’amener la formation et le renforcement de capacité des acteurs de développement à s’inspirer étroitement des résultats de la recherche sur le fonctionnement et les transformations des sociétés locales. Que les formations ne soient pas standards mais s’appuient sur la connaissance des réalités locales. L’originalité de l’institut est de faire un lien entre la recherche et la formation. Les formations doivent résulter des produits de la recherche. », a-t-il expliqué.
Double dimension internationale et locale
Laurent Bazin, antropologue, chercheur au Centre national de la recherche scientifique en France et à l’Institut de recherche pour le développement met l’accent sur la dimension internationale de ce campus écologique. « L’originalité de cette université du sud réside dans le fait que la connaissance soit au service de la population locale à Jacqueville mais également dans les autres régions du pays. Il s’agit de dispenser de la formation sur le développement durable et de faire des recherches. Ce sont des préoccupations qui existent au niveau mondial. C’est certes une petite pièrre dans l’édifice du monde de demain. Les schémas du développement sont standardisés au niveau mondial mais ces questions sont des réalités humaines et spécifiques. Il faut donc adapter les connaissances universitaires aux réalités locales. Ce type d’institut existe au Brésil, en Amérique latine, en Inde oû ces universités travaillent avec la société civile. », a-t-il indiqué.
Cyrille NAHIN, depuis Jacqueville