La Fédération des Syndicats de la Direction générale des Impôts(FESY-DGI) a décidé de maintenir son mot d’ordre de grève mais avec un décalage. Initialement, le débrayage avait été annoncé pour les 24, 25 et 26 juillet 2024. Mais lundi 22 juillet , à l’issue d’une Assemblée générale extraordinaire, les agents ont décidé du report.
Le préavis de grève a été déposé le 9 juin 2024. Les autorités ont accepté de discuter des points de revendication.Des points d’accord ont été trouvés mais les agents ont décidé de maintenir la grève parce qu’ils estiment qu’il n’existe pas de documents signés sur certains points. « Certains d’entre eux n’ont pas été matérialisés par la signature des deux parties. Donc nos camarades, habitués à des revirements de situations, ont estimé que nous, responsables syndicaux, avions manqué de vigilance. Ils ont estimé que, n’ayant pas exigé des rapports signés, des comptes rendus signés des parties en discussion, alors les conclusions n’ont aucun fondement. D’où le maintien du mot d’ordre de grève du 31 juillet au 2 août », a rapporté Narcice Zéréyé Zédou. président de la FESY-DGI dans une interview accordée mercredi 24 juillet au journal ivoirien Le Canard déchainé.
L’une revendication qui n’ont pas connu de documentation concernent la Mutuelle des Agents de la DGI( MAGDGI). C’est à cause de cette mutuelle que les travailleurs des Impôts cotisent. Les cotisations sont prélevées à la source par le Trésor mais ne sont pas reversées. La somme totale non prélevée est de 37 milliards de FCFA. Après le dépôt du préavis de grève, 5 milliards ont été payés. Ce qui a permis, selon M. Zéréyé de faire face à des dettes vis-à-vis de certaines cliniques mais les agents exigent le paiement intégral. Ils exigent aussi des réformes pour le fonctionnement de la MADGI » afin qu’elle quitte le giron de la Direction générale pour une gestion relevant des agents ». » Il y a eu cet acquis. Malheureusement, les conclusions de ces échanges n’ont pas été documentés et signés », souligne le président de la FESY-DGI. » Nous demandons à nos camarades de garder le cap. Et rester à l’écoute des syndicats. Toutes les contradictions qu’ils peuvent observer visent à avoir le meilleur…Cette grève a été reportée, le temps de réunir la documentation nécessaire qui prouve effectivement que nous avons des acquis », conclut Narcice Zéréyé Zédou
Dan Opéli.