La Fédération Internationale des Ligues des Droits de L’homme( FIDH) va devoir faire avec un nouveau membre en plus des 184 qu’elle compte déjà ; l’observatoire international des questions de droits(OID). Administré par l’Ivoirien Étienne Touho, l’OID voit officiellement le jour en 2020. Et c’est le samedi 18 juin 2022 que cette nouvelle structure de défense des questions des droits de l’homme a été officiellement présentée à Paris.
Comme toutes structures sérieuses, elle s’est fixé des objectifs généraux, des missions précises, des domaines d’actions et un mode de fonctionnement. L’un de ses objectifs principaux consiste à la protection et la défense des droits de l’homme et des libertés fondamentaux.
Le président Arsène Touho donne, ici, l’une des raisons pour laquelle lui et son équipe ont fondé l’OID. » Nous avons construit ce projet à partir du constat que le plus souvent, les personnes délestées de leurs droits les plus élémentaires ne font rien pour en être réhabilitées, soit parce qu’elles ignorent l’existence même de ces droits, soit parce qu’elles sont résignées qu’une action de leur part est vouée à l’échec, soit parce qu’elles craignent à la fois les représailles de leurs contradicteurs et les railleries du public ».
Natacha Otémé, juriste des droits des étrangers et 2ème vice présidente chargée de la réalisation des projets, abonde dans le même sens.
» Jai adhéré à ce projet parce que c’est une opportunité pour nous de sensibiliser nos concitoyens au respect des droits et libertés fondamentaux. Avec eux, tous les états de la planète. En ma qualité de juriste, mon travail consiste à accompagner les personnes en difficulté sur le plan administratif en France. Ce projet colle donc à ma profession de base ».
Tous les membres de l’OID ont reçu au lancement de l’observatoire des médailles d’honneur.
Former, promouvoir et défendre. Une trilogie dont la mise en œuvre, sur le terrain, ne sera un jeu d’enfant. Surtout que l’OID sera confronté aux politiques.
Tibet Kipré