Ouattara a parfois déclaré dans des interviews que j’étais pour lui, plus qu’un ami, un frère ! Je ne crois pas. J’ai fait en sorte qu’il puisse rentrer en Côte d’Ivoire quand il était sous un mandat d’arrêt international.
Je n’ai jamais bloqué sa pension. Pendant les 10 années où j’ai été au pouvoir, j’ai continué à lui faire payer ses 8 millions de fcfa au titre de son ancien poste de premier ministre et de la même façon, Mr Bédié et son épouse, qui avaient été président et première Dame, ont reçu pendant 10 ans lui 22 millions et elle 8 millions mensuel.
Les gens pouvaient sortir et rentrer en Côte d’Ivoire sans être inquiétés. Personne n’était contraint à l’exil pour ses opinions politiques.
Je rappelle ces choses parce que la côte d’Ivoire à besoin de paix qui passe par une réconciliation vraie et cette réconciliation passe par le rassemblement de toutes les filles, de tous les fils de la côte d’Ivoire, qui est nôtre seule et unique patrie .
J’ai ensuite pris des dispositions pour qu’il puisse se présenter à l’élection de 2010 , alors que la constitution,qu’il avait lui même votée en 2000, le lui interdisait. »