Interdiction prolongée pour Air Côte d’Ivoire
Le 28 février, la compagnie avait assuré à JA que le Notam (notification aux services de navigation aérienne) signalant la fin de l’embargo était la seule information nécessaire à la reprise de sa desserte. Une lecture que n’a semble-t-il pas validée le colonel Hamadou Ousseini Ibrahim, directeur général de l’aviation civile nigérienne (Anac) depuis novembre 2023, en remplacement d’Elhadji Ayaha Ahmed, décédé en septembre de la même année.
Malgré l’affirmation des autorités nigériennes – rappelée dans un Notam daté du 2 mars – selon laquelle les aéroports de Niamey, Zinder et Agadez étaient ouverts à « tous les vols commerciaux, internationaux et domestiques », la reprise d’une liaison internationale interrompue reste avant tout sujette à l’assentiment des parties concernées. Les agréments et autorisations de vols doivent être réactivés par les autorités compétentes. En Côte d’Ivoire, c’est sous la houlette de Sinaly Silué, directeur de l’Anac CI, que doivent se tenir ces discussions.
Pour le Togo, où l’aviation civile est dirigée depuis janvier par Idrissou Abdou Ahabou, Asky avait confirmé à JA avoir reçu de Niamey toutes les autorisations nécessaires à ses opérations au Niger.
Les autorités aéronautiques nigériennes ont en outre réitéré, le 4 mars, l’interdiction de survol de leur territoire « aux aéronefs français ou affrétés par la France, y compris ceux de la compagnie aérienne Air France ». Une restriction dont la limite de validité, sans cesse repoussée, est désormais fixée au 4 juin.
Source: Jeune Afrique
