Le ministre Justin Koné Katinan a prononcé une conférence de presse au siège du PPA-CI sise à la Rivira-Bonoumin.C’était dans le cadre de la 34e édition de la Tribune du PPA-CI.
Si le président du CSP s’est longuement intéressé à la gouvernance économique et sociale du régime Ouattara, il a également accordé quelques minutes à la condamnation de Damana Adia Pickass, Vice-Président du CSP. Selon lui, lors de l’audience de ce cadre du PPA-CI qui s’est tenue au tribunal de première instance du Plateau, le Procureur de la République a requis une peine de 20 ans d’emprisonnement contre Damana Pickass et Ikpo Lagui, Député suppléant du PPA-CI à l’Assemblée nationale.
Cela pour des faits pour lesquels, selon le ministre Koné Katinan, la justice ivoirienne éprouve du mal à donner les preuves de la culpabilité de son camarade. Ce qui lui a fait relever le caractère politique du procès contre les deux cadres du parti fondé par Laurent Gbagbo. Parce que depuis un certain temps, il n’y a que les cadres du PPA-CI et non des moindres qui sont l’objet de poursuites judiciaires.
Une situation qui pue la manipulation de l’appareil judiciaire du pays. Un appareil au sein duquel, certains spécialistes du droit sensés protéger le droit subordonnent leur décision aux humeurs du détenteur de la plume de nomination. Or, pour lui, c’est un domaine où la conscience humaine devrait prévaloir. Il n’a donc pas porté de gans pour dénoncer avec vigueur ceux des juges ivoiriens qui s’adonnent honteusement à cette pratique visant à faire le jeu « des plus forts » du moment. Katinan a fait savoir que la direction du PPA-CI attend le verdict qui sortira du délibéré prévue pour le 12 février 2025 avec beaucoup d’impatience.
Gobson Zago