Ce mercredi 19 Août 2020, le conseil national de sécurité qui s’est réuni au palais présidentielle d’Abidjan Plateau à décidé de l’interdiction des manifestations sur les voies publique ceux jusqu’au 15 septembre 2020. A l’en croire les autorités Ivoirienne cette décision fait suite au dégâts constatés lors des récentes manifestations dans certaines villes du pays occasionnant des morts, des blessés et d’importants dégât matériels.
A peine prise par l’autorité elle est déjà salué sur la toile par plusieurs militants proche du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) car pour eux c’est dans seulement 48 heures que leur candidat sera investi.
‘’Dieu merci sinon je craignait que les forces de l’ ordres ne sachent pas faire de distinguo entre nous et les militants de l’opposition’’à écrit une activiste sur son compte twiter.
Même si elle est saluée par les pros RHDP elle cache néanmoins une grande interrogation. Jusqu’à cette date, les manifestations des opposants sont donc autorisées seulement dans les endroits publics et dédiés pour être sécurisés?
Cette décision est aussi saluée par l’opposition qui déjà s’organise pour un meeting dans plusieurs communes d’Abidjan et des villes de l’interieur du pays, laisse entendre des cadres de l’opposition sur les réseaux sociaux.
«Aujourd’hui le pouvoir interdit les marches de rue mais seront elles en mesure d’autoriser les meetings des opposants ainsi que de garantir la sécurité des la sécurisation de ceux-ci sur les différentes places publiques qui seront choisi pour la circonstance comme ce sera le cas pour le RHDP au stade FHB le samedi 22 Août 2020» ,s’interroge l’une des cadres de l’opposition Ivoirienne.
Rappelons que les prochaines échéances électorales s’organisent déjà sur fond de tension comme l’a attesté dans un rapport l’organisation des droits de l’hommes Amnistie internationale et l’ organisations des Nations Unis (ONU).
«Suivant de près l’évolution de la situation en Côte d’Ivoire à l’approche de l’élection présidentielle prévue pour le 31 octobre, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est dit préoccupé par les événements violents signalés ces derniers jours dans le pays».
Silvère Bossiei