En Côte d’Ivoire, à moins d’un mois de l’élection présidentielle, la dernière cérémonie d’investiture a eu lieu ce dimanche à Abidjan. Après Alassane Ouattara, Pascal Affi N’Guessan et Henri Konan Bedié, c’est Kouadio Konan Bertin qui a officialisé ses ambitions présidentielles devant ses partisans.
Le candidat Kouadio Konan Bertin avait fait un pari risqué, celui de remplir l’amphithéâtre du Palais de la culture de Treichville : 2 500 places. Pari relevé. Toute la journée, de nombreux partisans survoltés ont dansé, chanté et acclamé leur candidat dans une ambiance décontractée, pour ne pas dire intrépide par moment.
Sous la musique de DJ Arafat, Kouadio Konan Bertin, dit « KKB », est apparu vêtu en blanc et violet, les couleurs qu’il a choisies pour battre campagne. Il s’est adressé en priorité aux jeunes et aux femmes. Il y avait dans l’assistance des partisans convaincus, mais beaucoup de gens aussi venus par curiosité. « On ne le connait pas trop, on a envie de savoir ce qu’il propose », a expliqué Rose.
Pas d’appel à la désobéissance civile
L’allocution était plutôt courte, une vingtaine de minutes, mais le candidat a eu le temps de dérouler les grandes lignes de son programme en présentant plusieurs mesures en faveur de la jeunesse et des plus démunis.
Il en a profité également pour commenter son exclusion récente du PDCI. Il a dénoncé « la guerre des égos qui n’a que trop duré ». « Les Ivoiriens sont fatigués », a-t-il dit au micro de RFI. Sur l’appel à la désobéissance civile lancé par plusieurs partis d’opposition, il a réaffirmé aussi ne pas cautionner des actions qui pourraient renforcer les divisions et provoquer des violences.
Source : RFI