Des ex- employés de la société Ghandour ont animé une conférence de presse le jeudi 19 juillet au baron de Yopougon afin d’éclairer l’opinion nationale et internationale sur cette affaire de grève qui secoue l’entreprise qui fait grand bruit en Cote d’Ivoire provoquant le revoie de 19 agents journaliers.
19 employés journaliers de la société Ghandour spécialisée dans la fabrique de parfum sise à la zone industrielle d’Abidjan -yopougon ont été renvoyés suite à une grève. Mais bien avant leur renvoie ces 19 travailleurs journaliers ont été arrêtés par la police et gardé au commissariat et libéré après. Mais le moins chanceux c’est M. Ligué Dizo Olivier le porte-parole des grévistes. Il a été écroué à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) où il a passé 10 jours, avant d’être condamné avec sursis avec interdiction de passer dans les environs de l’entreprise.
C’est pour mieux expliquer à l’opinion de quoi il est question que le porte –parole de ces agents journaliers en compagnie d’autres camarades ont animé une conférence de presse le jeudi 19 juillet 2018 au Baron de Yopougon. Expliquant le motif de cette grève, il dira que tout à commencé le 23 mars dernier. Et que c’est suite à une affaire de dosage d’une production de la journée d’un produit hautement toxique et dangereux appelé scorpion, les employés et l’employeur se rejetant mutuellement la faute de cette erreur de dosage. Cette affaire provoque le revoie immédiat de 08 journaliers, leurs camarades par solidarité déclenchent un mouvement de grève et profitent pour revendiquer des meilleurs conditions de travail.
Mais l’employeur, reste sourd à leurs revendications, bien au contraire 11 autres travailleurs journaliers sont renvoyés de l’entreprise à fait savoir M. Ligué Dizo Olivier . ‘’ Nous travaillons avec des produits chimiques hautement toxiques sans équipements dans des conditions pénibles, les journaliers n’ont pas droit à la parole, on nous traite comme des chiens ‘’ a-t-il déploré. Parlant du traitement salarial il a souligné ’’ c’est faux nous ne sommes pas payer à 90.000 FCFA comme fait croire l’employeur, on nous fait signer des contrats de 11 mois qu’on ne met pas à notre disposition pour qu’on en prenne connaissance ‘’. ‘’C’est seulement lors de notre grève que nous avons su que les agents journaliers de la société sont déclarés à la CNPS, mais nous n’avons jamais rien perçu de cette structure ‘’. ‘’ Nous demandons à la communauté nationale et internationale de voler à notre secours en jetant un regard sur ce qui ce passe dans cette société ‘’. Nous demandons réparation de tout ce préjudice subit ont t-il ajouté.
M. Nahounou Daleba responsable de la Coalition National des indignés de Cote d’Ivoire a invité pour sa part tout le monde à élan de solidarité autour de ces ex- employés de la société Ghandour qui ont perdu leur emploi parce qu’ils revendiquent de meilleurs conditions de travail.
Albert Zatté