CONTRE LE 3EME MANDAT, DU « SIEUR OUATTARA » :
LA FIDHOP EN PHASE AVEC L’OPPOSITION ET LA SOCIETE CIVILE IVOIRIENNES POUR LA DESOBEISSANCE CIVILE.
COMMUNIQUE DE LA FIDHOP :
« La désobéissance civile devient un devoir sacré, quand l’Etat devient hors-la-loi ou corrompu », a dit Mahatma GANDHI (1869-1948).
Réunis en Assemblée plénière le dimanche 20 Septembre 2020 à Abidjan, au siège du parti PDCI-RDA, sous la présidence effective de l’ancien Président de la République de Côte d’Ivoire et candidat à la prochaine présidentielle, SEM Henri Konan BEDIE, l’opposition politique ivoirienne, notamment des partis politiques et des figures marquantes des quarante candidats frauduleusement recalés par le Conseil Constitutionnel, des Organisations syndicales et la Société civile ont décidé d’observer en Côte d’Ivoire, la Désobéissance civile.
Et, dans le Communiqué final ayant sanctionné leur rencontre, les membres de l’Assemblée plénière ont unanimement listé leurs exigences conditionnant la tenue d’une élection présidentielle démocratique en Côte d’Ivoire ; à savoir :
1- Le retrait de la candidature du Sieur Alassane Dramane Ouattara ;
2- La dissolution du Conseil Constitutionnel ;
3- La dissolution de la CEI ;
4- L’audit de la liste électorale ;
5- La libération de tous les prisonniers politiques ;
6- Le retour de tous les exilés, avec à leur tête le Président Laurent Gbagbo.
Pour conclure, tous ont demandé au peuple de Côte d’Ivoire de se mobiliser pour des manifestations sur toute l’étendue du territoire ivoirien.
La FIDHOP (la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie politique) salue cette posture historique et très courageuse de l’ensemble de l’opposition ivoirienne, des syndicats et de la société civile qui ont adopté la Désobéissance civile en Côte d’Ivoire.
La FIDHOP, qui se préoccupe surtout du respect des Droits de l’Homme dans toutes actions de revendications, se réjouit du choix de la Désobéissance civile, qu’elle avait d’ailleurs préconisée depuis le 7 Août 2020, dès le lendemain du parjure du Sieur Alassane D. Ouattara.
QU’EST-CE QUE LA DESOBEISSANCE CIVILE ?
La Désobéissance civile, c’est le refus de se soumettre à une loi jugée injuste par les populations, aussi légale soit cette loi.
Il existe généralement, dans la littérature scientifique et militante, deux types de désobéissance civile : l’une « classique » et l’autre « radicale ».
Pour la désobéissance civile classique, qui se pratique dans les États de droit occidentaux, tout citoyen a le droit et surtout le devoir de désobéir à une loi ou une décision qui lui semble injuste ; parce qu’il ne se reconnaît plus dans le contrat social passé tacitement avec l’État. Exemples, les Mouvements des « Indignés » ou « les Gilets jaunes », etc.
Pour la désobéissance civile radicale, on n’est plus dans une démocratie ; mais plutôt dans une sorte d’oligarchie instaurée et confortée par une fausse élection et un système socio-économique inégalitaire. Dans ce cas, l’action désobéissante ne se limite pas à désobéir à une loi et à accepter l’État de droit dans son ensemble ; mais il s’agit d’une remise en cause totale du système politico-économique tout entier.
Ainsi, face à la violation de la Constitution par le régime-Ouattara,
Les Ivoiriens se lancent désormais en Désobéissance civile radicale !
Le concept de Désobéissance civile a vu le jour en 1849, inventé par le Philosophe, Naturaliste et Poète américain Henry David THOREAU. Ce penseur né en 1817 à Concord, dans le Massachussetts, et mort en 1862, avait été jeté en prison, pour avoir refusé, à son époque d’une Amérique esclavagiste, de payer une taxe destinée au financement d’une guerre contre le Mexique. Il est l’auteur d’un livre best-seller écrit en 1849 et qui s’intitule justement : La désobéissance civile.
C’est ce livre qui inspirera, dans tout leur combat, Mahatma GANDHI, puis le Révérend Martin LUTHER KING, chantre de la NON-VIOLENCE.
SOIT OUATTARA RENONCE ; SOIT IL PART !
Fait à PARIS, le 21 Septembre 2020
Dr BOGA SAKO GERVAIS
Président-Fondateur de la FIDHOP et de GRADDH-AFRIQUE
- Enseignant-Chercheur à l’Université de Côte d’Ivoire ;
- Ex-Secrétaire Exécutif de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) ;
- Ecrivain-Politique.