La divulgation par voie de média des « aveux » des cadres du Parti des Peuples-Africains Côte d’Ivoire (PPA-CI) non encore jugés, mais arrêtés dans le cadre de l’enquête sur les événements survenus dans la nuit du vendredi 1 août 2025 à Yopougon Toits-Rouges, au cours desquels un bus et un véhicule de la police ont été la cible des attaques des quidams armés, a poussé le bouillant journaliste et Député-maire de Tiassalé à sortir de sa réserve, dans une publication sur sa page Facebook.
Ainsi pour le président du mouvement politique « Aujourd’hui et Demain, la Côte d’Ivoire (ADCI) par ailleurs, candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2025 en Côte d’Ivoire, de telles pratiques du pouvoir sous le régime d’ADO, ex-administrateur adjoint du FMI pour l’Afrique, sont dignes d’un « parti unique et d’État policier ».
Message du Député-maire de Tiassalé sur son compte Facebook
» Diffuser à la télévision les « aveux » d’une personne non encore jugée ni condamnée, est une pratique du parti unique et d’État policier, au-delà même du fait qu’il piétine la présomption d’innocence garantie par notre Constitution. La justice spectacle ne doit de cité plus avoir droit dans notre pays
Construisons un véritable État de droit dans une société de confiance, seul véritable rempart contre l’instabilité et le désordre intérieurs ».
Pourquoi tant de précipitation de la part des autorités compétentes en charge de ce dossier et pourquoi diffuser les images de ces illustres personnalités proches de Laurent Gbagbo à visages découverts dans les médias, alors que toute personne accusée jouit toujours de la présomption d’innocence jusqu’à son jugement, selon la Constitution ivoirienne?
Nunva PIERROT