En 2010, lors du deuxième tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire qui a opposé le Président-candidat Laurent Gbagbo de la LMP au Dr Alassane Dramane Ouattara, candidat du RDR, la décision de Justice rendue par le Conseil Constitutionnel a été remise en cause, par ce dernier. Une déclaration du candidat du RDR diffusée sur la chaîne française France 24 et soutenue en choeur, par plusieurs partis politiques dont le MFA d’Anaky Kobena, le PDCI-RDA de Bédié, l’UDPCI de Mabri et l’UPCI de Gnamien Konan, puis, le mouvement rebelle MPCI de Guillaume Soro.
Retour sur les propos forts de cette déclaration du Dr Alassane Dramane Ouattara, alors candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2010, après l’annulation du vote des citoyens de 7 localités du Nord ivoirien, jugé par le Pr Yao Paul N’Dré et ses pairs, entaché d’irrégularités flagrantes… Ce rappel du passé dans le présent, au moment où le débat sur « la non possibilité de la contestation des décisions du CC » fait rage, vise à illuminer les communautés nationale et internationale sur le fait que, « Le [laid] système qui a fait ses preuves [en Côte d’Ivoire] demeure… Ce sont les hommes qui changent ».
Contestation de la décision du CCI par le candidat Alassane Dramane Ouattara en 2010, sur France 24
« …Alors, ce qui se passe c’est que voici un Conseil Constitutionnel aux ordres, qui se lève et annule le vote des citoyens de 7 Départements du Nord. Cela n’est pas acceptable… Le Conseil Constitutionnel avait le choix soit d’invalider le scrutin, soit de le valider. Il ne peut pas annuler des scrutins dans un certain nombre de Départements… « , dixit Alassane Dramane Ouattara, cabdidat à l’élection présidentielle d’octobre 2010.
La position du Député-maire Assalé Thiémoko sur ce sujet
« Il est faux de faire croire qu’on ne peut pas contester une décision de justice…C’est pour cela qu’il existe plusieurs niveaux de juridiction : des tribunaux de première instance jusqu’à la Cour de cassation …Si une décision ne vous convient pas, vous avez le droit de dire que vous n’êtes pas d’accord…Ce qu’on ne permet pas, c’est la rébellion contre une décision de justice ou une Institution », a prévenu le député-maire Assalé Thiémoko de Tiassalé, dans une publiée le 5 octobre 2025, dans pouvoirs-magazine.com.
Nunva PIERROT