La pensée philosophique selon laquelle, « Tout vient à point qui sait attendre » est très loin d’être le dada de nombre de politiques en Côte d’Ivoire. Et pourtant, des exemples légions existent et devaient servir de cas d’école aux « GROUMAND-TOTOS ».
Une frange de politiques ivoiriens, champions des navigations à contre-courant des lignes directrices de leurs formations politiques s’activent davantage, toujours la veille des différentes échéances électorales en Côte d’Ivoire.
Ces « GOURMAND-TOTOS » étouffent de plus en plus l’arène politique ivoirienne et sont très loin, d’être des poches de moralité pour la société car toujours motivés, en général, par le pécule.
Et pourtant, contrairement à ces exemples très peu inspirants, des cas récents et légions de constance en politique existent et servent fort heureusement d’exemples positifs dans la société.
Le premier sur la liste est feu Nelson Mandela dit Madiba en Afrique du Sud. Accroché à son combat, Madiba a passé 27 années de sa vie dans les geôles, sans renier ses camarades de lutte, ni signer des pactes pour « casser » le Congrès National Africain (ANC). La suite est connue de tous et Madiba est rentré dans l’histoire, enraciné dans des batailles pour le brassage entre les Blancs et les Noirs, dans une Nation qui a connu l’apartheid.
Après Madiba vient Laurent Gbagbo, le Woody de Mama en Côte d’Ivoire. Enfant de » Poignon », en dépit de nombre de séjours carcérales sous Houphouët-Boigny et ADO (Alors premier ministre d’Houphouët-Boigny), Woody est toujours resté fidèle à son idéologie politique, préservant sa réputation, sa dignité et son honorabilité jusqu’à l’élection présidentielle de 2000. La suite est de tous connue et le Woody est rentré dans l’histoire de la gestion efficace des Nations avec de grandes méthodes inspirantes comme le dialogue-direct et le budget sécurisé qui a contribué drastiquement à épurer les dettes antérieures de la Côte d’Ivoire.
Le papillonnage politique « tue » le politique et biaise aussi le jeu politique. Car c’est se leurrer la face que de penser que virer dans une nouvelle formation politique entraînera de facto la saignée dans sa formation ancienne. Enfin, c’est aussi se leurrer la face que de penser que débaucher un haut cadre d’une formation politique adverse est la preuve d’une victoire électorale à coup sûre. Non… Les militants de nos jours ne sont plus fort heureusement des moutons de Panurge. Pour mieux les avoir, il faut être constant en parole, constant en acte et travailler constamment dans l’intérêt de la Nation.
Nunva PIERROT