La Côte d’Ivoire est un pays qui bénéficie de plusieurs variétés de climats, donnant différents types de végétations, ce qui se retrouve dans l’assiette des Ivoiriens. L’attiéké est le couscous de la Côte d’Ivoire. En réalité, là où le couscous d’Afrique du Nord est à base de semoule de blé, l’attiéké est lui a base de semoule de manioc dont la Côte d’Ivoire est un gros producteur.
La Côte d’Ivoire, pays de bord de mer, bénéficie de plusieurs types de climats, en fonction de la variation des précipitations. C’est une succession de «bandes» qui traversent tout le pays d’Ouest en Est.
A chaque région son climat
A l’extrême Sud, le long de la côte, il existe un climat subéquatorial littoral, marqué par quatre saisons, avec une forêt dense humide, et surtout par plus de 2000 mm de précipitations par an.
Cette petite zone, immédiatement suivie par une autre beaucoup plus vaste, toujours sous le régime de quatre saisons et bénéficiant de précipitations comprises en 1600 à 2000 mm de pluie, s’appelle le milieu guinéen.
Troisième zone climatique qui fait suite, le milieu baoulien n’a plus que deux saisons et les precipitations sont comprises entre 1400 et 1600 mm. C’est la zone de contact entre la forêt et la savane.
Enfin, quatrième et dernier type de climat, le milieu sud-soudanien, toujours avec deux saisons et une pluviométrie comprise entre 1000 et 1400 mm. Il possède une végétation de type savane arborée.
Autant de climats favorables à des cultures variées. Le pays a ainsi mis à profit ce climat riche en eau pour multiplier les types de cultures.
A chaque climat ses cultures
Si le milieu guinéen riche en eau permet la culture du café et du cacao, le climat baoulien est essentiellement favorable à la culture du coton qui ira à l’exportation. Est également cultivée la canne à sucre, qui sera nettement plus présente dans la savane arborée, avec d’autres cultures vivrières comme la mangue dont la Côte d’Ivoire est le troisième exportateur mondial,et des céréales comme le mil, le sorgho et le fonio.
Le manioc
Le manioc est cultivé un peu partout dans le pays même si on le trouve principalement dans le Sud, l’Ouest et le Centre. La Côte d’Ivoire a produit 4.547.824 tonnes en 2016 de cette racine, déclinée sous plusieurs formes dans différents mets et surtout ayant de multiples autres usages (textile, papier …). On retrouve ce manioc dans beaucoup de plats ivoiriens. La Côte d’Ivoire envisage de développer encore la filière et même d’exporter une bonne partie de sa production à l’étranger, sachant que l’industrie l’utlise entre autre pour produire de l’éthanol.
La recette et à table !
La racine de manioc peut être pilée avec de la banane pour réaliser un foutou banane, mais aussi moulue pour en faire une sorte de semoule légèrement acidulée. Cette semoule servira d’accompagnement à différents plats comme la graine d’un couscous d’Afrique du Nord, c’est l’attiéké (…)