Suite à l’interview fictive de France24.com et de Jeuneafrique.com du dimanche 1er avril 2018, relative à une supposée candidature de la légende camerounaise du football, Samuel Eto’o à la présidentielle dans son pays, le concerné fait un droit de reponse.
Mise au point
La légende africaine du ballon rond, Samuel Eto’o est très remontée contre France 24 et Jeune Afrique dont il juge le canular du 1er avril 2018 le concernant, malfaisant aussi bien sur la forme que sur le fond.
« Pour ce qui est de la forme, En tant que camerounais je suis profondément respectueux des institutions de mon pays et ceux qui les incarnent. J’estime par conséquent que l’élection présidentielle de 2018 au Cameroun et l’exercice de la fonction suprême sont très importants pour que l’on puisse en parler avec autant de légèreté. Plus grave, les auteurs de cette farce évoquent pour la railler la crise anglophone. Une situation qui cause au quotidien la désolation et le deuil dans mon pays. », regrette-t-il sur son compte twitter.
En ce qui relève du fond, Eto’o dénonce des références malsaines à la première dame du Cameroun, à mon épouse ou à son « rapport » à la gestion du pouvoir et les relations avec ses ainés. « J’estime que les propos attribués à ma modeste personne sous le couvert d’une supposée farce sont absolument réducteurs et dénotent un manque de respect total de la part de leurs auteurs qui prentendraient qu’en 2017 j’aurais déclaré « avoir toujours rêvé de faire la politique » en precisant que « le moment tant attendu est enfin là ! » », a-t-il ajouté.
Enfin, tout en se réservant le droit d’intenter une action en justice pour diffamation, Eto’o retient que ces « média » en ont profité pour étaler le fond de leurs pensées sur le Cameroun.
Cyrille NAHIN