Le président sud-africain Cyril Ramaphosa va rembourser 500 000 rands (31 200 euros) de fonds électoraux perçus d’une entreprise liée à son fils, après avoir reconnu avoir caché la vérité au parlement, a indiqué un responsable de son parti.
Le président sud-africain avait affirmé au parlement que ce paiement avait été reçu en octobre 2017 par son fils Andile comme consultant de l’entreprise Bosasa, une entreprise de services informatiques qui travaille avec des institutions publiques.
Cyril Ramaphosa avait ultérieurement reconnu que cet argent était en fait une donation pour sa campagne à la présidence du Congrès nationale africain (ANC), qu’il avait remportée face au favori de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma.
M. Ramaphosa avait essentiellement basé sa campagne sur la lutte contre la corruption et les pratiques financières douteuses qui avait valu son éviction à Jacob Zuma.
« La donation avait été faite à son insu »
« La donation avait été faite à son insu », a indiqué samedi à la télévision publique SABC Zizi Kodwa, porte-parole de l’ANC.
« Il a décidé de rendre cet argent et d’ouvrir une enquête sur la provenance précise de toutes les donations à sa campagne », a-t-il ajouté.
Selon le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), Bosasa a récemment remporté d’importants contrats avec le gouvernement sud-africain « de manière assez suspecte, comme beaucoup d’affaires menées par l’ANC ».
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