La rentrée scolaire 2018-2019 comme annoncée pour ce lundi 10 septembre 2018 n’a pu être effective à Bouaké. Le Comité des Élevés et Etudiants de Côte d’Ivoire (CEECI) a procédé dès les premières heures de cette rentrée à la fermeture de tous les établissements publics et privés de la ville. Les élèves et parents d’élèves venus pour les inscriptions, ont tous été vidés. Motif, le coût des inscriptions beaucoup trop onéreux. Approché, l’un des responsable du CEECI, Dosso Mamadou explique, « je pense que ceux de la haut, le ministère et de façon échelonnée le président et son staff en ont l’information.
La semaine surpassée nous avons animé une conférence de presse au cours de laquelle, nous avons interpellé le gouvernement. Nous avons demandé à madame la ministre de nous rencontrer pour qu’on puisse se pencher sur la question de la rentrée mais cela n’a pas eu lieu » a déploré Dosso Mamadou, secrétaire général de section du Ceeci, sciences économiques et de développement. Poursuivant, l’étudiant a ajouté que » la rentrée a été lancée aujourd’hui ( hier, ndlr), entre temps, nous avions posé des préalables contre la cherté de l’école. Dans le passé, nous avons été informé que l’école allait être gratuite or sur le terrain, c’est totalement le contraire. Les Cogès, les frais annexes et d’autres frais épuisent les parents » a dénoncé Dosso Mamadou. Et de signifier, qu’ « il y a certains de nos camarades qui n’arrivent pas à aller à l’école parce que c’est beaucoup chers. Si un père a dix enfants et qu’il doit scolariser huit d’entre eux, sachant qu’il est paysan, où va-t-il sortir avec tout cet argent » s’est-il interrogé.
Pour lui, au lieu de baisser le coût des inscriptions favoriser un climat de paix, les autorités en charge de l’éducation nationale ne font qu’empirer la situation dégradante des parents qui ne savent à quel sort se vouer. C’est pourquoi ils ont tenu à attirer l’attention du gouvernement. » Nous luttons pour les intérêts matériels et moraux des élèves et étudiants de Côte d’ivoire et nous disons non à tout ça. nous interpellons la ministre, nous interpellons le gouvernement. Nous allons poursuivre la grève jusqu’à ce que nous soyons reçu par la ministre pour revoir le coût des inscriptions » a-t-il prévenu. A le suivre, il n’y aura point d’école tant qu’ils ne seront pas reçus au ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement technique.
Nesta Devinci