La démocratie appliquée en Côte d’Ivoire semble une démocratie au forceps, juste pour faire plaisir à l’Occident et à ses Institutions, alors qu’en fond de Toile, elle reste fort entachée par beaucoup d’irrégularités qui violent même le principe sacro-saint qui constitue son essence : la liberté d’expression.
De la Résidence publique des fonctionnaires à la territoriale de la grande muette en Kaki, le rouleau compresseur des pressions et des menaces non voilées a été déroulé, sans vergogne, par les « démocrates ».
Dans le secret, des modèles de coupes-coutures sur mesure se prépareraient selon une source bien concordante chez les gardiens des caisses, pour tailler les poches des grévistes, fin octobre 2024, dans les établissements financiers.
Ces deux grèves des agents de la santé et des enseignants déclenchées courant la semaine du 14 au 18 octobre 2024, pour réclamer l’amélioration nette et juste de leurs traitements, nous a permis de découvrir tous, à quelque niveau de l’échelle sociale que ce soit, le vrai visage de la parodie de la démocratie tant appliquée par les tenants actuels du pouvoir qui, par le passé, s’offusquaient pourtant des privations des libertés individuelles en Côte d’Ivoire sous Bédié, Guéi et Gbagbo.
De mémoire d’hommes, les arrêts de travail ces derniers jours des grévistes ne sont-ils pas autant de pressions et méthodes monstres identiques utilisées par ces mêmes grévistes pourtant adulés à visage découvert par les républicains, en guise de soutien, par le passé, sous Bédié, Guéi et Gbagbo?
En vraie démocratie, à vrai dire, manifester légalement pour se faire entendre ne doit pas outre mesure mettre en courroux les dirigeants.
Un vrai démocrate, un bon, c’est celui qui s’arme de courage pour privilégier toujours le dialogue-direct comme arme face à toutes velléités de grèves, par anticipation stratégique, afin d’éviter les effets dominos de contagion pouvant embraser davantage ainsi le Front Social.
Sur ce point, le régime d’ADO se cherche, encore et encore…
Nunva Pierrot